tag:blogger.com,1999:blog-257787942024-03-13T03:17:20.104+01:00KikekwaQui que quoi ?
Humeurs, humour et élevage de neurones en plein airHuppéehttp://www.blogger.com/profile/07990547052720215211noreply@blogger.comBlogger196125tag:blogger.com,1999:blog-25778794.post-23393085099114596612023-02-04T13:28:00.002+01:002023-02-08T20:07:13.254+01:00Update 15 ans plus tard : je ne suis plus vegan<p><span style="text-align: justify;"></span></p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<img alt="vegan repas tartines végétarien kikekwa" border="0" data-original-height="450" data-original-width="700" height="412" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAQ0vXGj1lY_2sI30sttRGCxuBzy4TrXY9NZq13rCfVvL70O5Qr4H87Pp8OZ54LDDFSC0YjW3yPJfGYROmcAlKvu-9U-SHQetY92WwJej0bcsqDUfexTw0qY1gqLeSJoYVF2s5UGa5fHG6wmq4D6zDVY3UvBe043WnJS91RPS06bdkELs0aQ/w640-h412/vegan-repas-kikekwa.jpg" width="640" />
</div>
- Aucune photo trash dans cet article -
<p></p>
<p><span style="text-align: justify;">Salut à toi, </span></p>
<p style="text-align: justify;">
Je faisais le tour de mes anciens articles, les premiers du blog, donc ça
remonte à plus de 15 ans maintenant... et en les relisant, je me suis dit
qu'il serait de bon ton de <b>faire une petite mise à jour</b> de certains
d'entre eux, surtout ceux dans lesquels je prends clairement position pour ou
contre tel ou tel sujet, histoire de te
<u>donner mon point de vue d'aujourd'hui</u>, maintenant que je suis une
vieille.
</p>
<p style="text-align: justify;">
Dans les mois qui viennent, je pense donc
<b>faire une petite série "update", pour réactualiser mes positions</b> sur
certains sujets. Bonne idée ou pas ? À toi de me le dire en bas, dans les
commentaires !
</p>
<p style="text-align: justify;">
Pour commencer, j'ai opté pour le sujet le plus polémique de tout le blog !
J'ai choisi de revenir sur <a href="https://www.kikekwa.com/2007/11/vegan-pourquoi.html" target="_blank">l'article "Vegan, pourquoi ?" de novembre 2007</a>
pour ouvrir le bal. C'est une sorte de coming-out, j'ai mis du temps à assumer
ne plus être vegan. Je sais que je m'expose au jugement impitoyable des vegans
qui liront cet article, et si tu en es,
<b>tes commentaires sont les bienvenus s'ils apportent de la réflexion au
débat</b>
(si c'est pour m'insulter, fais-toi plaisir, mais ce sera ignoré).
</p>
<h2 style="text-align: left;">Je ne suis plus vegan</h2>
<p style="text-align: justify;">
Ouais, alors je sais que si tu ne l'as jamais été, tu vas probablement soit
t'en foutre, soit
<span style="color: #d19f92;"><i>trouver ça rassurant*</i></span>. A contrario, si tu l'es, tu vas probablement vouloir soit te barrer de ce
blog, soit m'assassiner. Eh ben viens, allez ! Non bon ok, restons
sérieux.
</p>
<h3 style="text-align: left;">Pourquoi je ne suis plus vegan</h3>
<p style="text-align: justify;">
Eh oui, il y a bien une explication. Je ne me suis pas mise à détester les
animaux du jour au lendemain, non. L'explication, elle est très pragmatique.
Ma décision est née de deux constats tout bêtes :
</p>
<p style="text-align: justify;">
- celui que <b>la majorité des vegans est bien bien extrémiste</b> (et
chiante)<br />- et celui qu'en étant vegan,
<b>je participais davantage à la souffrance animale</b> qu'en ne l'étant pas.
</p>
<p style="text-align: justify;">
Et là je te vois ouvrir des yeux ronds comme des balles de ping-pong : du
calme ! Je t'explique.
</p>
<h4 style="text-align: left;">Les vegans sont des extrémistes</h4>
<p style="text-align: justify;">
Sous ce sous-titre bien putaclic se cache le premier volet du pourquoi je ne
suis plus vegan. Je ne vais pas généraliser :
<u>tous les vegans ne sont pas des extrémistes culpabilisateurs</u> qui
brandissent des brocolis devant les boucheries (je dis ça alors que j'en ai
fait partie, mouahaha !) mais durant mon modeste parcours d'activiste engagée
pour la défense des droits des animaux, crois-moi, j'en ai rencontré un paquet
(puisque j'en faisais partie - tu suis ?).
</p>
<p style="text-align: justify;">
C'est ainsi que, pour te la faire courte, je me suis rendue compte qu'à force
de m'enfoncer toujours plus loin dans la protection des animaux,
<b>je voyais le monde à travers ce prisme, celui de la souffrance animale</b>.
Bien aidée par mes compères et l'effervescence collective, je tendais moi-même
de plus en plus vers ce genre de réflexions et d'attitudes extrémistes.
</p>
<p style="text-align: justify;">
Il faut savoir que dans ce genre de milieu, les discours du genre "je ne
pourrai pas sauver un bouffeur de cadavres" sont légion. J'ai moi-même
raisonné de la sorte, et j'avais de plus en plus de mal à supporter mon
entourage "mangeur d'animaux". À mes yeux, ils étaient tous des meurtriers
sadiques et ne méritaient aucun égard. J'ai donc petit à petit
<u>restreint mon cercle d'amis à la "caste" vegan</u>. J'étais vegan, mes amis
étaient vegan, je vivais vegan, respirais vegan.
</p>
<div style="border-bottom: 1px solid rgb(209, 159, 146); border-top: 1px solid rgb(209, 159, 146); color: #d19f92; padding: 20px 0px; text-align: center;">
Et maintenant, petit disclaimer : je vais me faire l'avocat du diable, un
peu !</div>
<h5 style="text-align: left;">Qui est le vegan extrémiste ?</h5>
<p style="text-align: justify;">
Ce bref portrait s'adresse plus particulièrement à toi, le bouffeur de
bidoche, histoire que tu fasses plus ample (et plus juste) connaissance avec
cet individu malaimé. Le vegan extrémiste, c'est :
</p>
<p style="text-align: justify;">
- avant tout <b>un être humain sensible</b> ;<br />- un amoureux des animaux
;<br />- qui voit le monde à travers le prisme de la souffrance animale ;<br />-
qui ne parvient donc pas à <b>te voir autrement que comme un assassin</b>.
Tout comme tu aurais du mal à trouver gentil le type qui a massacré tes 5
enfants (alors que c'est peut-être un type très sympa), eh bien de la même
manière, un vegan ne peut pas trouver gentil quelqu'un qui se rend responsable
de la mort des animaux (alors que tu es sûrement très sympa aussi). Et en cela
<b>vous avez un point commun : vous associez la personne à ses actes</b>, et
vous voyez le monde à travers le prisme de votre propre expérience ;<br />-
c'est quelqu'un qui a besoin d'exorciser cette souffrance, que "le monde
entier" génère en lui par
<u>son indifférence à cette sauvagerie de masse</u> ;<br />- et qui pour ce
faire, rejette les "bouffeurs de cadavres" et côtoie des vegans, car ce sont
les seules personnes qui ne lui renvoient pas cette souffrance, et
<u>qui le comprennent</u>.
</p>
<p style="text-align: justify;">
<b>Ce sont donc des personnes à fleur de peau, que la mort des animaux touche
profondément :</b>
ça se passe dans les tripes, comme quand on touche à ton enfant. Je sais que
tu trouves la comparaison inappropriée, pourtant je te jure que ce qui anime
un vegan envers les animaux, c'est du même ordre que ce qui anime un parent
envers son enfant. Peut-être que tu ne peux pas comprendre, mais c'est comme
ça. Et tous les jours, le vegan, lui, doit cohabiter, impuissant, avec des
gens qui "s'en prennent à ses enfants" en toute impunité, et ce à une échelle
industrielle (on parle de <u><b>centaines de milliards de vies</b></u> chaque
année)... Tu imagines pire torture, franchement ?
</p>
<p style="text-align: justify;">
Je t'explique tout ça parce qu'il me semble important de
<b>ne pas les juger trop vite</b>, et je suis bien placée pour en parler. Pour
la plupart des personnes sensibles à la condition des animaux, militer pour
leur défense est un <u>combat émotionnel avant d'être un combat éthique</u>.
Être activiste, c'est s'impliquer, s'engager profondément pour la défense de
sa cause. Tu côtoies des personnes qui défendent les mêmes valeurs, et ça, ça
galvanise, ça fédère, ça te conforte dans tes choix. Et, parfois, ça
embrigade... Parce qu'on touche à un sujet qui prend aux tripes, et
<b>quand l'affect est trop fort, ça te prive de tout recul et ça altère ton
discernement</b>
: c'est l'émotionnel qui guide.
</p>
<p style="text-align: justify;">
C'est ce qui m'est arrivé. Heureusement que j'avais un peu de ressource et de
lucidité pour me permettre de sortir de ça assez vite, mais tout de même :
j'ai été happée par la machine.
<u>J'ai rejeté des amis. Je me suis fâchée avec certains membres de ma
famille</u>
(pas de manière irrévocable, c'est du passé aujourd'hui, heureusement). J'ai
même écrit des articles de blog que j'assume difficilement aujourd'hui, haha !
</p>
<h5 style="text-align: left;">Être "juste" vegan, c'est pas possible ?</h5>
<p style="text-align: justify;">
Parfois, sur mon parcours, j'avais
<b>des éléments pour me rappeler à la raison</b> : des arguments que je
trouvais choquants (cf au-dessus, le fait de refuser de soigner un blessé non
végétarien par exemple, mais il y en a tant d'autres), des raisonnements que
je trouvais absurdes, et surtout, m'isoler de mes proches comme je le faisais,
tout ça ne me semblait pas 1- servir la cause des animaux et 2- servir ma
propre cause, si je puis m'exprimer ainsi ! Alors, quel était précisément le
sens de tout ça ?
</p>
<p style="text-align: justify;">
J'ai commencé à <u>exprimer ce genre de questionnements</u> auprès de la
"communauté" vegan que je fréquentais : ne devrions-nous pas plutôt nous
réconcilier avec les "bouffeurs de cadavres" pour leur expliquer les choses
avec bienveillance, plutôt que les culpabiliser sans cesse ? Une approche
pédagogique ne serait-elle pas plus bénéfique qu'une approche accusatrice
aussi radicale ? Tout simplement,
<b>accepter que chacun en est où il en est</b>, et qu'on ne peut pas être de
tous les combats ? (Pourtant crois-moi, quand il s'agit de la torture et du
massacre de milliards d'animaux et que ça te touche profondément (tes enfants,
tu te souviens ?) c'est très difficile - impossible ? - de se dire qu'il faut
"accepter").
</p>
<p style="text-align: justify;">
Toutes ces réflexions visant à "élever un peu le débat" ont été
<b>catégoriquement rejetées, je me suis fait défoncer</b>, clairement, et je
suis passée de "membre VIP" à "danger pour la cause animale" en deux temps
trois mouvements. J'étais devenue l'ennemi public numéro 1, la tête à abattre,
et mes interventions tournaient systématiquement au pugilat. Comment osais-je
?! (Greta, si tu me lis ♥)
</p>
<p style="text-align: justify;">
Tout ça pour en venir au fait de
<u>ne pas juger trop vite les vegans extrémistes</u> : quand tu as en toi
cette sensibilité, qui t'a amené(e) à t'isoler de tous tes proches depuis des
années, parce que tu te sens mieux auprès des membres de ton "gang", qui te
comprennent et te confortent dans tes idées, parfois radicales,
<b>c'est difficile de t'en faire rejeter</b>. C'est même inenvisageable
(encore ma bien-aimée pyramide de Maslow : ce fameux besoin d'appartenance).
Alors, tu es un peu vulnérable, et <b>tu préfères te rallier aux idées de ton clan que de t'en faire exclure</b>, question de survie (oui, c'est aussi trivial que ça).
</p>
<h4 style="text-align: left;">
Je contribue davantage à la souffrance en étant vegan
</h4>
<p style="text-align: justify;">
Encore un peu putaclic, j'avoue, mais tu vas voir qu'il y a du vrai. En fait,
<b>quand j'étais vegan, comme la plupart des vegans, j'en étais très fière</b>
et le sujet revenait souvent sur le tapis. En fait, à chaque fois qu'il était
question d'avoir une vie sociale. Comme je le disais plus haut, j'ai fini par
me friter avec des membres de ma famille, au sujet des repas notamment.
</p>
<p style="text-align: justify;">
Quand j'étais invitée à un repas de famille, je ne voulais pas déranger avec
mon régime spécial (et difficile à appréhender pour les non initiés) alors je
prévenais systématiquement de <b>ne rien me préparer de spécial à manger</b>.
Je disais que je me débrouillerais, que je saurais facilement identifier ce
qui contient des produits animaux ou pas, et donc que je ferais mon tri. Mais
c'était sans compter sur l'envie de bien faire de mes proches, qui ne
pouvaient pas s'empêcher, à chaque fois, de m'acheter des trucs "veggie" pour
me faire plaisir.
</p>
<p style="text-align: justify;">
Le problème, c'est que ça avait beau partir d'une bonne intention,
<u>9 fois sur 10 le truc "veggie" en question ne l'était pas</u> (pas vegan,
en tout cas) : œufs, fromage, gélatine, lait, miel et j'en passe occupaient
une place de choix dans la liste d'ingrédients de ces substituts. À côté de
cela, on m'avait quand-même prévu une part du repas carné "au cas où"... Donc
si on fait le <b>bilan de ce repas de famille</b> de 6 personnes dont une
vegan à la table, on a un gigot pour 6 ou 8 + un substitut "veggie" pas vegan.
Du coup, elle est où, ma contribution pour les animaux ?
</p>
<p style="text-align: justify;">
C'est comme ça que j'en suis arrivée à me dire que j'allais arrêter de me
proclamer vegan, pour qu'aux repas de famille, on arrête de m'acheter des
trucs-pas-vegan pour être gentil avec moi. De fil en aiguille, j'ai
<u>recommencé à manger la viande lors de ces repas de famille</u>, puisque de
toute façon, elle était sur la table et finirait dans le meilleur des cas au
chien si je ne mangeais pas ma part. (Argument supplémentaire : de la viande
qui part à la poubelle, je trouve pas ça très vegan).
</p>
<p style="text-align: justify;"><br /></p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<img alt="exclusion extremiste vegan kikekwa" border="0" data-original-height="450" data-original-width="700" height="412" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6Pjsr56aZp7ac683xCp5mOm5gOL54vLHYA6wrP2TLHuS8Y-dpWo38QC4QFjvkrqm1DmQdGXhI4nF-vc5lzYfuV8wO8A9SlpubhILMY0h6HPLsPx5Y0TC5ISHtYDpDQkG7qwtjqITd4xyeA-tFhSiMwSgQgYvUGhC83iptWzdfZ5VSUIVC1w/w640-h412/exclusion-vegan-extremistes-kikekwa.jpg" width="640" />
</div>
<p></p>
<h3 style="text-align: left;">Comment je le vis au quotidien</h3>
<p style="text-align: justify;">
Voilà LA grande question ! Moi-même je me la pose régulièrement : comment
est-ce possible, après avoir été aussi engagée, aussi convaincue, aussi
radicale dans mes choix ? Eh bien, je le vis... bizarrement.
</p>
<h4 style="text-align: left;">Je reste une amoureuse des animaux</h4>
<p style="text-align: justify;">
Tout vegan qui se respecte ne peut pas entendre ce postulat, selon lequel tu
aimes les animaux ET tu les manges. Ça ne va pas ensemble ! Et pourtant, je
t'assure que
<b>j'aime toujours autant les animaux, si ce n'est plus (mieux) qu'avant.</b>
</p>
<p style="text-align: justify;">
Ce sujet suppose une réflexion assez élargie sur l'amour en général, l'amour
des animaux en particulier. Je reviens sur une réaction à un sujet, qui
m'avait valu d'être
<b>bannie d'une association de protection des animaux</b> : le sujet en
question était l'alimentation des animaux captifs. La personne qui s'exprimait
défendait l'idée de nourrir des carnivores avec du soja et d'autres protéines
végétales. Ce à quoi j'avais osé objecter qu'à mes yeux, on dépassait la
limite en raisonnant ainsi, et que
<u>quand on prétend aimer les animaux, on n'a pas à leur imposer notre manière
de penser et de vivre ni nos choix éthiques, lorsque ceux-ci vont à
l'encontre de leur biologie</u>.
</p>
<p style="text-align: justify;">
En l'occurrence, un carnivore est biologiquement fait pour manger de la
viande, point. Lui faire manger autre chose, c'est l'exposer à des problèmes
de santé. Je ne vois pas où est l'amour là-dedans... Le raisonnement du vegan
serait de dire que l'amour est dans le fait d'épargner la vie des animaux
destinés à nourrir ledit carnivore. Mais
<u>quelle vie importe le plus, dans ce cas</u> ? Celle du carnivore que l'on
va rendre malade en épargnant la vie des autres, ou celle des autres qui vont
mourir pour nourrir le carnivore ?
</p>
<p style="text-align: justify;">
Cette question me semble absurde, car <b>je ne pense pas que nous ayons quoi que ce soit à décider : la nature l'a
déjà fait pour nous</b>. Petit rappel à toutes fins utiles : dans la nature, les animaux sauvages se
bouffent entre eux, et ce faisant, contribuent au maintien en bonne santé des
lignées. Les carnivores sont des "nettoyeurs" de maladies, d'infirmités, etc.
La sélection naturelle, quoi (qui quoi qu'on en dise, est une loi universelle
du Vivant).
</p>
<h4 style="text-align: left;">Je respecte toujours beaucoup les vegans</h4>
<p style="text-align: justify;">
Bien que je ne fasse plus partie de la team, j'ai toujours un
<b>profond respect pour l'engagement de tous les vegans</b> de la Terre.
Sincèrement. Moins pour la manière dont parfois, cet engagement se manifeste
auprès des "bouffeurs de cadavres" (encore une fois, pour moi, approche
agressive et/ou trop radicale = contre-productif), mais le fond, la cause en
elle-même, est toujours louable à mes yeux.
</p>
<p style="text-align: justify;">
Je suis toujours convaincue que
<b>l'être humain n'est pas fait pour manger de la viande en grandes
quantités</b>, que nous consommons beaucoup trop de viande et de produits animaux, et que
cela ne nous apporte pas la santé. De nombreuses études l'ont démontré en
long, en large et en travers (dis-moi dans les commentaires si tu veux que je
te renvoie vers quelques sources). Je précise "en grandes quantités", parce
que mes études de naturopathie m'ont amenée à reconsidérer la question et à la
trancher, encore une fois, de manière un peu moins radicale.
<u>Mais l'espèce humaine reste quand-même une espèce de cinglés</u> : on élève
des animaux pour les manger, dans des conditions abjectes qui les rendent
malades, et on se rend malade en les mangeant... Bénéfice zéro du début à la
fin.
</p>
<p style="text-align: justify;">
Je suis toujours convaincue que
<b>les animaux méritent mieux qu'une vie confinée dans une cage</b>
irrespirable, gavés d'antibiotiques, de facteurs de croissance et de vaccins
en tous genres. Mieux que des transports interminables dans des camions mal
ventilés, mieux que des banderilles et des poignards plantés dans la chair,
mieux que des expérimentations à des fins scientifiques, mieux que la
destruction de leur habitat à des fins lucratives, etc, etc.
</p>
<h4 style="text-align: left;">
Ma vie ne tourne plus autour de la cause animale
</h4>
<p style="text-align: justify;">
En bref, je suis toujours aussi
<b>révoltée par l'existence épouvantable que l'on impose à beaucoup
d'animaux</b>. En revanche, j'ai fait le choix de ne pas axer toute ma vie autour de ça :
lorsque j'étais une militante active,
<u>je me faisais beaucoup trop souffrir pour être utile</u> à quoi que ce
soit. Je m'infligeais tellement d'images atroces, en m'informant sur les
derniers scandales, en visionnant des vidéos pour préparer les stands d'info,
en me confrontant à la réalité sur le terrain lors d'événements ou de
sauvetages...
<u>Tout ça me pompait une énergie folle, et m'a littéralement rendue folle</u>. J'ai fait une sorte de burn-out, je n'en pouvais plus de toute cette
cruauté, et ça me détruisait à petit feu.
</p>
<p style="text-align: justify;">
Je crois que je ne suis simplement
<b>pas assez solide pour encaisser la réalité à haute dose</b>. Ces années de
combat m'auront ouvert les yeux, mais à quel prix ! Je suis reconnaissante
pour la prise de conscience, mais
<u>j'ai assez donné, je me suis assez abîmée</u>. Jusqu'à me dire "stop ! Si
toi-même, tu ne vas pas bien, comment espères-tu aider les autres ?"
</p>
<p style="text-align: justify;">
<i><span style="color: #d19f92;">*Je reviens sur ce que je disais au tout début de cet article :</span></i>
si tu (toi, cher lecteur) ne l'es pas, tu dois trouver
<b>rassurant que je ne sois plus vegan</b>. Je n'ai pas dit ça au hasard :
c'est un constat que j'ai fait souvent, en discutant avec les gens. Quand je
place "j'ai été vegan" les yeux s'écarquillent, et dès que j'ajoute "mais je
ne le suis plus" les gens soufflent, soulagés. Et là, j'ai envie de dire :
pourquoi ?
</p>
<p style="text-align: justify;">
C'est comme si le fait d'être confronté(e) à un(e) vegan mettait en péril ta
tranquillité intérieure. Je vois deux explications possibles à ça :
</p>
<p style="text-align: justify;">
- <b>tu t'es fait malmener par des vegans extrémistes</b> et tu n'as pas du
tout envie de revivre un débat mouvementé et stérile avec un gars/une fille
qui atteint le point Godwin en trois phrases (et je te comprends) ;
</p>
<p style="text-align: justify;">
-
<b>tu n'aimes pas discuter avec des vegans parce qu'ils te confrontent à des
vérités</b>
que tu ne veux pas entendre, qui perturbent ta tranquillité d'esprit et ta
bonne conscience, et face auxquelles tu n'as aucun argument qui tienne la
route... (et là, je t'invite à prendre le temps de te les poser, ces questions
! Et j'espère que cet article t'y aura aidé(e)).
</p>
<p style="text-align: justify;"><br /></p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<img alt="manger repas fourchette cuillère farine kikekwa" border="0" data-original-height="450" data-original-width="700" height="412" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7o8FAx5iB2vMfPXmxBBNq_6jNU0o1dUCliOZT59f50l2ftGcF4a4iv5mmDmGhqIfdjn9nAJX2KypXGs-3KV4Lk9-yNbw5jiqFvsyqJYPsKZLa3Mgona2xOKlsvyHB3f6r7Zo2odtfEIL-Na8aUVEP6klga4hwQaIwN_IVJL0yJ0QFm8vQ_Q/w640-h412/repas-fourchette-cuillere-kikekwa.jpg" width="640" />
</div>
<p></p>
<h3 style="text-align: left;">Comment je vis au quotidien</h3>
<p style="text-align: justify;">
Aujourd'hui, je ne suis plus vegan. Est-ce que cela signifie pour autant que
je mange de la barbaque à m'en faire péter la panse ? Non. Je suis ce qu'on
appelle une "flexitarienne", si on veut (même si j'aime pas trop ce
néologisme).
</p>
<h4 style="text-align: left;">Les repas chez moi</h4>
<p style="text-align: justify;">
À la maison, en gros, je mange
<b>75% du temps vegan, 20% du temps végétarien et 5% du temps je mange de la
viande</b>. Ça représente environ 1 à 2 repas par mois avec de la viande. Cette viande,
je l'achète uniquement à des producteurs locaux qui élèvent leurs animaux
dehors. Pas pour me donner bonne conscience, non : d'une part pour soutenir
ces gens, qui <u>proposent un autre modèle d'élevage que l'intensif</u> et
qu'il faut selon moi encourager (tant que le monde entier n'est pas vegan...),
d'autre part, parce que la viande est bien meilleure (je prends de la viande
AB, plein champ, sans antibio, sans machin trucs dégueu, etc), et enfin, parce
que <u>les conditions de vie des animaux sont chouettes</u> (mais genre
vraiment, ils vivent avec leur maman, dans des prés et tout). Pour ce qui est
du triste sort qui leur est réservé, là aussi, ça a son importance : ces
éleveurs travaillent en général avec <u>l'abattoir local</u>, pour un
transport le plus court possible.
</p>
<p style="text-align: justify;">
Pour les sous-produits animaux des 20% de repas végétariens, ce sont
<b>à 90% les œufs de mes poules</b>, les 10% restants étant partagés entre du
beurre (on se refait pas, je suis bretonne) et un petit morceau de fromage à
l'occasion (c'est extrêmement rare, la faute à mon bagage de naturo et mon
corps qui le vit pas très bien).
</p>
<h4 style="text-align: left;">Les repas à l'extérieur</h4>
<p style="text-align: justify;">C'est très simple : </p>
<p style="text-align: justify;">
- <b>si je suis invitée</b> : je mange ce qu'il y a. Éventuellement, j'ajuste
en fonction de mon hôte : si je sais que je peux
<u>négocier une assiette végé</u> sans le/la vexer et surtout sans trop le/la
bassiner, je le fais si j'en ai envie ;
</p>
<p style="text-align: justify;">
- <b>si je mange à l'extérieur et que c'est moi qui choisis</b> : je mange ce
qui me fait envie. Sachant que ce qui me fait envie est influencé par plein de
paramètres : le choix qui s'offre à moi, comment mon corps va le supporter, la
provenance des ingrédients, la manière dont c'est préparé, le temps qu'il
fait, le temps dont je dispose...
</p>
<p style="text-align: justify;">
Note : je suis une sauvage et je vis à la campagne pour cette raison. Ce cas
de figure se présente donc 5 à 10 fois par an... (Vas-y moque-toi !)
</p>
<h4 style="text-align: left;">Les autres aspects du véganisme</h4>
<p style="text-align: justify;">
J'utilise à nouveaux des choses comme la laine, le cuir... Je te l'ai dit, je
ne suis plus vegan ! Cela dit, c'est comme pour tout le reste : si j'ai le
choix entre deux alternatives aux propriétés équivalentes, et que l'une est
sans cruauté, j'opte pour celle-ci. Mais la réalité, la vraie de vraie, c'est
que
<b>les substituts synthétiques ne sont pas toujours à la hauteur des matériaux
naturels</b>
(et que dans un pull en laine, on ne pue pas la transpi comme dans du
polyester).
</p>
<h4>Du coup je contribue au massacre</h4>
<p style="text-align: justify;">
Oui. Je sais, et ce n'est <u>jamais</u> neutre dans ma p'tite tête.
Et en ça, être passée par la case "vegan" m'a permis aujourd'hui de
<b>mesurer la valeur de ce morceau de bidoche</b> que je mets dans mon
assiette. Je ne le dissocie <u>jamais</u> de l'animal dont il
provient. C'est toujours un dilemme de conscience, la fameuse <b>dissonance cognitive</b> dont on aimerait pouvoir se passer. Je la vis à chaque fois. Le fait de
savoir comment ça se passe + le fait de ressentir de l'inconfort en mangeant
de la viande font que <b>ma consommation est très limitée</b>.
</p>
<p style="text-align: justify;">
Et si on veut pousser le bouchon,
<b>toi aussi, vegan cher à mon cœur, tu contribues au massacre</b>, que tu le
veuilles ou non. Malgré tous tes efforts, chaque jour, tu y contribues, en
allant acheter ton pain, tes légumes, tes jus de fruits, ton tofu, tes algues,
ton riz, ton portefeuille en liège et tes sandales en biothane.
<u>L'argent que tu dépenses finit fatalement dans les poches de bouffeurs de
cadavres</u>, qui s'en serviront pour garnir la grille de leur barbeuc le week-end
prochain (bon, là, plutôt le plateau raclette en cette saison). C'est
inévitable.
</p>
<p style="text-align: justify;">
Donc ok, ta contribution est inférieure à la mienne, c'est indéniable, encore
que... Je "finance" peut-être moins de mangeurs de barbaque que toi par mes
achats, qui sait ? Disons qu'<b>elle est inférieure, et surtout qu'elle est indirecte</b>, d'accord. <u>Mais elle n'est pas nulle</u>. Donc s'il te plaît, arrête de
sermonner le monde entier... Informe, oui ! Il faut le faire. Mais laisse les
gens décider par eux-mêmes.
<b>J'ai ouvert les yeux et "rendu végétariennes" pas mal de personnes</b>
juste en ne disant rien. Ces personnes ont cheminé toutes seules et m'ont dit
quelques semaines ou mois plus tard qu'elles étaient devenues végétariennes
parce que mon choix les avait fait réfléchir.
<b>Cette évolution ne s'est produite chez aucune des personnes que j'avais
agressées et culpabilisées. </b>Réfléchis bien à ça si tu veux faire avancer la cause animale...
</p>
<p style="text-align: justify;"><br /></p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<img alt="assiette salade crudités kikekwa" border="0" data-original-height="450" data-original-width="700" height="412" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisIQLUYS1l3Pw3l0hjamiaC-HG1EiQxFkRfrafdz_DSS-6b7KUQ5lBksAMnpuwtphK_O9qdGSE2pqbxOJoYkLiTQ3FRGcMkhsC6GJX_HyG0GruVmsHc21W_x1vuxkIUpBi_GRdy-PZh1uEg6xRbCg85xropJpVD-SfSrwukC7LHYXlJ9XHGQ/w640-h412/assiette-salade-kikekwa.jpg" width="640" />
</div>
<h3 style="text-align: left;">Conclusion</h3>
<p style="text-align: justify;">
J'ai été une sale extrémiste anti-bouffeurs de cadavres, ouais. Ça, je
l'assume totalement, tout comme j'assume totalement de ne plus l'être
aujourd'hui. Même si <b>des fois, ça me taraude</b>, je me dis que je me
sentirais plus en accord avec moi-même en redevenant vegan... En fait, les
deux situations m'apportent de l'inconfort, mais à des degrés différents
:
</p>
<p style="text-align: justify;">
- quand j'étais vegan, <b>j'étais dans l'inconfort tous les jours</b>, parce
que je vivais très mal le fait de stigmatiser les gens autour de moi, de m'en
isoler, et aussi de ne voir le monde qu'au travers du prisme de la souffrance
animale. Tout n'était que sang, cruauté, mes amis étaient devenus des
bourreaux, ma famille, des tortionnaires... Au final,
<u>ça générait une grande souffrance en moi</u> aussi, en rien comparable à
celle que subissent les animaux, mais suffisante pour que ce ne soit pas
soutenable sur le long terme. Je ne parvenais pas à un équilibre satisfaisant,
et défendre mes convictions de cette manière les rendaient incompatibles avec
mon besoin de mener une vie sociale épanouie ;
</p>
<p style="text-align: justify;">
- depuis que je remange de tout,
<b>je suis dans l'inconfort une ou deux fois par mois</b>, quand je mange un
morceau de bidoche... Alors certes, ces deux morceaux de bidoche ne sont pas
sans conséquence pour l'animal que je bouffe, et
<u>ça provoque toujours un conflit en moi</u> (on ne peut pas faire l'autruche
sur ce qui se passe dans les abattoirs une fois qu'on le sait, même si on
choisit de continuer à manger de la viande), mais au bilan,
<b>je souffre beaucoup moins maintenant</b>. L'inconfort que génère cette
consommation de viande peut facilement être évité si je le souhaite, personne
ne m'obligeant à la manger. C'est d'ailleurs pour cette raison que je n'en
mange pas plus souvent : une à deux fois par mois, c'est le seuil tolérable
d'inconfort que je peux supporter...
</p>
<p style="text-align: justify;">
Aussi, j'éprouve toujours beaucoup de "gratitude" lorsque je mets de la viande
dans mon assiette. Je ne sais pas si "gratitude" est le mot approprié ; ce que
je veux dire, c'est que j'ai une pleine conscience qu'<b>une vie a été ôtée</b>
pour m'offrir ce morceau de barbaque.
</p>
<p style="text-align: justify;">
Et ça, quoi qu'on en pense, c'est pas rien.
</p>
<p style="text-align: justify;">~</p>
Huppéehttp://www.blogger.com/profile/07990547052720215211noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25778794.post-51834152600713359202023-01-30T18:35:00.016+01:002023-02-07T22:33:01.877+01:00Le guide ultime pour réussir sa détox digitale<p><i>Eh ouais, rien que ça !</i></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="guide detox digitale kikekwa décrocher réseaux slow life facebook téléphone" border="0" data-original-height="450" data-original-width="700" height="412" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjj4zImIe0xt-AZitn7RXv0t4lMs40NsAVxWTQbjbcXS-buPl0xYCqOw2IXMkGcGDWX-MggvZ4uQGvxxrG480ISnDZzAfU5RizNCqwAI2lVvt5no7U0TjSYlzoENSl5H0UXwvDMfKlDHeLEbF-JTZlE-YWQN2LaRLbKYDCkiw4IGbYtZLLRw/w640-h412/guide-detox-digitale-kikekwa.jpg" width="640" /></div><p></p><p>Salut,</p><p><span style="text-align: justify;">Comme tu le sais si tu suis mes publications, j'ai fait ce que l'on appelle </span><b style="text-align: justify;">une détox digitale</b><span style="text-align: justify;">, autrement dit, je me suis </span><u style="text-align: justify;">sevrée des réseaux sociaux</u><span style="text-align: justify;">, et ça m'a fait un bien fou ! Au cours de ce processus, j'ai découvert des choses, appris pas mal sur moi et mes comportements, et surtout j'ai pu entrevoir ce qui nous rend addict, ce qui nous empêche de décrocher. </span></p><p style="text-align: justify;">J'avais envie de rédiger ce guide, en toute humilité, pour <b>t'aider à te désintoxiquer des réseaux sociaux</b> si l'envie te prenait (et je te le conseille chaudement !). Tous mes trucs et astuces pour faire ça bien comme il faut, c'est parti !</p><h2 style="text-align: left;">Guide de la détox digitale : décrocher facilement des réseaux</h2><h3 style="text-align: left;">Pourquoi une détox ?</h3><p style="text-align: justify;">Si tu me suis, je ne vais pas t'apprendre grand chose dans cette partie de l'article... J'ai déjà exposé <a href="https://www.kikekwa.com/2023/01/bilan-detox-digitale.html" target="_blank">les bienfaits de la détox digitale</a> mais je vais tout de même les reprendre ici, sans quoi ce guide ne serait pas complet. </p><h4 style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">Décrocher des réseaux pour sa santé</span></h4><p style="text-align: justify;">C'est bien connu, c'est écrit dessus, c'est comme le Port-Salut, et comme les "fumer tue" (turlututu) : <u>trop de réseaux épuise le cerveau</u> ! Mais ne soyons pas si catégoriques pour autant : si j'ai pu faire montre d'un avis personnel très coloré dans mes précédents articles (hum...), ce guide a pour but d'être plutôt objectif. </p><h5 style="text-align: left;">Les réseaux sociaux ne sont pas que méchants</h5><p style="text-align: justify;">À la base, les réseaux sociaux sont des <u>outils incroyables d'accès à l'information</u> (plus ou moins qualitative, mais c'est surtout selon l'usage que l'on en fait au final) et en cela, ils peuvent être considérés comme <b>pourvoyeurs de bien-être et de bonheur</b>. Et heureusement ! Ce n'est d'ailleurs pas un hasard s'ils sont aussi populaires. </p><p style="text-align: justify;">On l'a vu pendant les confinements, rester connecté nous a permis de <b>garder le contact avec nos proches</b>, et pour certain(e)s, heureusement qu'on les avait, sans quoi, le pétage de plomb était inévitable ! L'être humain est un animal social qui a <a href="https://www.kikekwa.com/2023/01/decisions-cerveau-reseaux-sociaux.html" target="_blank">besoin d'interaction avec ses congénères</a>, et les réseaux sont un moyen formidable d'assouvir ce besoin primaire. </p><h5 style="text-align: left;">Pourtant ils font des dégâts</h5><p style="text-align: justify;">À côté de cela, malheureusement, il y a un revers de médaille, et ce <b>surtout chez les jeunes</b> : les études semblent plutôt unanimes pour dire que les ravages sont les plus significatifs pour les ados de moins de 15 ans, particulièrement sensibles au niveau identitaire, et aussi moins conscients des conséquences de leurs actes... Ces deux ingrédients réunis donnent naissance à <u>des comportements addictifs, à une identification injustifiée</u> à ce qu'ils voient sur les réseaux, et par extension, à des cas de cyber-harcèlement sur des utilisateurs "pas instagrammables" (comprends, qui ne cochent pas toutes les cases de perfection affichées sur les réseaux).</p><p style="text-align: justify;">Paradoxalement au fait que les réseaux nous offrent le moyen de <b>rester en contact avec nos proches</b> (même quand ceux-ci sont loin - 2e paradoxe dans le paradoxe, ça fait une <a href="https://www.kikekwa.com/2017/01/inception.html" target="_blank">inception</a> !), à l'excès, cette communication virtuelle peut nous isoler. Ouais, pas facile à suivre, je sais. En gros, <u>plus tu utilises les réseaux pour être en lien avec le monde, moins tu es en lien avec le monde</u>... réel. Et ça, ton cerveau le sait. Lui, ce qu'il veut, c'est de la vraie interaction. Et puisqu'il est insatisfait, il va en demander encore, ce qui va t'inciter à passer de plus en plus de temps sur le net... et tu l'as compris, c'est bien comme cela que s'installe l'addiction.</p><p style="text-align: justify;">D'ailleurs, chez certains utilisateurs, la dépendance va jusqu'à les pousser à <u>mettre un réveil la nuit pour vérifier les notifications</u> reçues et interagir sur les plateformes sociales... Quand on sait qu'une bonne qualité de sommeil influence notre motivation, notre optimisme et est nécessaire à pratiquement toutes nos fonctions vitales, pas étonnant que <a href="https://www.kikekwa.com/2023/01/dependance-reseaux-sociaux.html" target="_blank">le bonheur de 93% des jeunes soit affecté</a> !</p><h5 style="text-align: left;">Pour résumer</h5><p style="text-align: justify;">Oui, il y a bien des conséquences délétères à une utilisation excessive des réseaux sociaux, <b>principalement chez les jeunes souffrant déjà d'isolement, d'anxiété, de troubles du sommeil</b>, etc. Dans ces cas-là, les troubles sont exacerbés et peuvent mener à de tragiques issues allant jusqu'au suicide... </p><p style="text-align: justify;">Si tu es un <u>adulte en bonne santé qui mènes une vie sociale épanouie</u>, tu as peu de risque de devenir vraiment accro (a priori la vraie addiction - pathologique - aux réseaux sociaux touche environ 2% des adultes). Ce propos s'applique aujourd'hui, pour les personnes déjà adultes en 2023, mais je ne sais pas ce qu'il en sera pour les générations d'enfants nés entre un smartphone et une tablette.</p><h4 style="text-align: left;"><span>La détox digitale pour ralentir</span></h4><p style="text-align: justify;">Concept à la mode en ce moment s'il en est, <b>la "slow life"</b>, soit le fait de ralentir notre rythme de vie, déconnecter et se recentrer sur soi, son développement personnel, les fleurs de son balcon et les papillons. Eh bien, figure-toi que si cette vision idyllique t'appelle, la détox digitale peut t'aider à y parvenir ! Eh ouais, <a href="https://www.kikekwa.com/2023/01/plus-temps-sans-facebook.html" target="_blank">moins d'internet, c'est plus de temps de cerveau disponible</a>, et donc, plus d'introspection, de moments "méditatifs" qui te font explorer des zones inconnues de ton être. </p><p style="text-align: justify;">Ça paraît un peu Bisounours tout ça, tu vas me dire. Mais je suis très sérieuse. Ces concepts sont un peu dévoyés de nos jours, et le business du bien-être qui surfe sur cette vague déborde de "coachs de vie" de 20 piges qui t'expliquent comment être heureux sur Instagram... Ironie ? En déconnectant, tu vas vraiment partir à ta rencontre et <b>te retrouver face à toi-même</b>. Vois-le comme une expérience un peu chamanique, sans les psychotropes. </p><h3 style="text-align: left;">Bien préparer sa déconnexion</h3><p style="text-align: justify;">Pour <b>bien démarrer sa détox digitale</b>, j'ai répertorié plusieurs petits pré-requis qui, selon moi, peuvent t'aider à mener ton ambition à bien. </p><h4 style="text-align: left;">Le matériel</h4><p style="text-align: justify;">Du point de vue du matériel, pour commencer. Comme pour tout changement d'habitude, <b>la première chose à faire pour atteindre son objectif est d'évoluer dans un environnement favorable</b>. Pour déconnecter, il vaut mieux être entouré d'oiseaux, de chocolat et de copains plutôt que d'un ordinateur, d'une box internet et d'un smartphone... </p><p style="text-align: justify;">La première chose à faire va donc être de <u>supprimer les accès aux applications et aux sites desquels tu veux décrocher</u>. Tu peux supprimer les applications de ton téléphone, ou, moins radical, les regrouper dans un dossier d'applis, que tu mettras sur un autre écran, loin, tout au fond de ton téléphone, et pas en page d'accueil. </p><p style="text-align: justify;"><b>Au quotidien, tu peux prendre de bonnes petites habitudes progressivement, du genre : </b></p><p style="text-align: justify;">- partir faire tes courses/promener ton chien/voir des potes et laisser ton téléphone chez toi<br />- laisser ton téléphone dans ton salon le soir, au lieu de l'emmener dans ta chambre<br />- retourner ton téléphone lorsqu'il est près de toi, ou désactiver l'allumage de l'écran lorsque tu reçois une notification<br />- si tu as l'habitude d'emporter une batterie externe pour te sauver la mise en déplacement, laisse-la chez toi. De cette manière, tu devras économiser ta batterie pour des emplois vraiment utiles (appels, GPS...). De toute façon, <a href="https://www.kikekwa.com/2023/01/bilan-detox-digitale.html" target="_blank">tu n'en auras plus besoin</a>.</p><p style="text-align: justify;">En parlant de notifications, autre point important, si ce n'est <u>le plus important</u> : <b>désactiver TOUTES tes notifications</b>. Tu peux filtrer pour autoriser tes proches à te joindre par téléphone si besoin, mais tout le reste doit être désactivé. Je t'ai déjà parlé des <a href="https://www.kikekwa.com/2023/01/reseaux-sociaux-productivite-facebook.html" target="_blank">bienfaits de la détox digitale sur la concentration et la productivité</a>, mais tu ne les connaîtras à ton tour qu'à cette condition. Si malgré tout tu ne parviens pas à t'y résoudre, ou si tu ne trouves pas comment tout désactiver dans les paramètres de tes applis, il te reste <b>le mode "ne pas déranger", à activer dès que tu as besoin de te concentrer</b> sur une tâche (mon téléphone ne peut pas sonner pendant que je rédige cet article, par exemple). </p><h4 style="text-align: left;">L'humain</h4><p style="text-align: justify;">Autre "paramètre" à considérer avant d'entamer ta détox numérique : l'entourage ! <b>Pense à les prévenir, </b>histoire qu'ils ne soient pas surpris de moins te voir sur les réseaux, mais aussi pour qu'ils ne prennent pas mal ton silence si tu ne décroches plus à leurs appels ou ne réponds plus du tac au tac à leurs messages. </p><p style="text-align: justify;">Certains seront surpris, d'autres t'encourageront, peu importe ! Le plus important, c'est de <u>savoir pourquoi tu le fais</u> et d'être convaincu(e) que ça t'apportera du positif. <i>(Et maintenant admire cette magnifique transition vers mon 3e point).</i></p><h4 style="text-align: left;">Le mental</h4><p style="text-align: justify;">Eh ouais ! Tu es en passe de devenir un athlète de haut niveau avec ta désintox ! Et comme tu le sais sûrement, tout athlète qui se respecte se prépare mentalement. <b>Dans le cadre de ta détox digitale, il va falloir blinder ta motivation</b> parce que <a href="https://www.kikekwa.com/2023/01/plus-temps-sans-facebook.html" target="_blank">les premiers jours risquent d'être un peu tendus</a>. </p><p style="text-align: justify;">Si tu appréhendes le vide qui t'attend, n'hésite pas à <u>lister des trucs que tu voudrais faire</u>, mais que tu repousses depuis cent cinquante ans parce que "tu n'as pas le temps". Ça va être le moment idéal pour les faire ! Et crois-moi, rien que ça, ça te rebooste, mais alors ! Quand <b>tu vas enfin accomplir ces projets/rêves</b> que tu regardes, au loin, depuis tout ce temps... tu vas te maudire de ne pas avoir eu l'idée de déconnecter plus tôt. Parce qu'en vrai, le temps, tu l'as ! C'est juste que tu passes 40% de ton temps éveillé sur internet, au lieu de réaliser tes rêves... (petite musique qui va bien).</p><p>Si tu es en panne d'inspiration, voici une petite <b>liste des choses que j'ai faites pour m'occuper</b> pendant mes premiers jours de sevrage : </p><p>- j'ai planté des arbres sur mon terrain<br />- j'ai découvert de nouveaux artistes <br />- j'ai lu (beaucoup)<br />- j'ai fait du ménage dans ma maison<br />- j'ai dessiné de la <a href="https://www.kikekwa.com/search/label/Bouline" target="_blank">Bouline</a><br />- je me suis beaucoup plus promenée avec mon chien<br />- j'ai vu des potes<br />- j'ai avancé dans mes travaux<br />- j'ai visité de nouveaux endroits<br />- j'ai écrit une lettre à la plume à une amie (elle a kiffé)<br />- j'ai refait une beauté à mon blog (j'me suis arraché quelques cheveux, d'ailleurs !)<br />- j'ai cuisiné de nouveaux trucs (et c'était trop bon)<br />- je suis passée voir mes voisins<br />- j'ai appelé des gens dont je n'avais pas eu de nouvelles depuis longtemps<br />- j'ai cousu<br />- j'ai écrit pour moi<br />- j'ai rangé mon hangar-dépotoir-à-bordel <br />- etc...</p><p style="text-align: justify;">Je suis sûre que tu peux toi aussi trouver des tas d'idées ! C'est quand tu seras "le nez dans ton caca" qu'elles te viendront, ne t'inquiète pas pour ça. Le cerveau voudra combler le vide, et comme il devra le faire autrement, les idées germeront. <b>C'est un de mes aspects préférés de la détox digitale : le retour de la créativité !</b></p><h3 style="text-align: left;">Conclusion</h3><p style="text-align: justify;">Si tu veux décrocher d'internet et des réseaux, je n'ai qu'un conseil : <b>commence maintenant !</b> Tu verras qu'on s'y fait très vite (<a href="https://www.kikekwa.com/2023/01/decisions-cerveau-reseaux-sociaux.html" target="_blank">3 jours pour ma part</a>) et que les bienfaits sont nombreux. Si tu veux les détails de ma semaine de sevrage, tu peux retrouver tous les articles dans la rubrique <a href="https://www.kikekwa.com/search/label/actu-societe" target="_blank">"Actu-société"</a>, ou en cliquant sur le <a href="https://www.kikekwa.com/search/label/detox%20digitale" target="_blank">tag "Détox digitale"</a> ☺</p><p>Bonne détox !</p><p>~</p>Huppéehttp://www.blogger.com/profile/07990547052720215211noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25778794.post-25946239100499604582023-01-29T18:20:00.012+01:002023-02-07T22:33:01.876+01:00Journal d'une détox digitale - le bilan à 7 jours<div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoYXGUK2gumyWXDTkec94YJafxHJ5Upameqz_y7x763OU5cKloucE-u7EuPl4SPju90uUCAaAlmTWMCmd01gzwRF2cU8edL5ba9-lDkr4l5OAkVFi3-F5oMzB6aTAy2lDDP9qO8Bkk4BUEWmgCNt9OCODV1AGUIZHH-DXEwd-Pfg8uellw1A/s700/bilan-detox-digitale-kikekwa.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="bilan détox digitale bienfaits arrêt réseaux sociaux" border="0" data-original-height="450" data-original-width="700" height="412" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoYXGUK2gumyWXDTkec94YJafxHJ5Upameqz_y7x763OU5cKloucE-u7EuPl4SPju90uUCAaAlmTWMCmd01gzwRF2cU8edL5ba9-lDkr4l5OAkVFi3-F5oMzB6aTAy2lDDP9qO8Bkk4BUEWmgCNt9OCODV1AGUIZHH-DXEwd-Pfg8uellw1A/w640-h412/bilan-detox-digitale-kikekwa.jpg" width="640" /></a></div><p style="text-align: justify;">Salut les copains !</p><p style="text-align: justify;">Comme promis, aujourd'hui c'est le D-Day, le jour du bilan ! Je vais te faire un peu <b>le résumé de mes 7 jours de sevrage</b> à Facebook, oui, je sais, tu vas me dire que je l'ai déjà fait en t'écrivant tous les jours, oui mais non, là je vais te raconter d'autres trucs plus personnels, plus profonds, tout ça. </p></div><h2 style="text-align: left;">Le bilan de ma détox digitale</h2><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">Bon ben pour commencer, je crois que tu l'as compris si tu as lu </span><a href="https://www.kikekwa.com/search/label/Facebook" style="text-align: justify;" target="_blank">les autres articles de la série</a><span style="text-align: justify;">, j'ai très bien vécu cette rééducation ! Les deux premiers jours, je ne vais pas mentir, j'ai eu un peu de mal à gérer les envies frénétiques de me connecter pour scroller un coup, mais dès le troisième jour, tout ça s'était bien calmé et c'est resté très stable jusqu'à aujourd'hui. Je ne me connecte pour ainsi dire quasiment plus, juste une fois de temps en temps pour voir si j'ai été tagguée, pour répondre (parce que je suis polie et que j'aime mes amis). Mais c'est bien tout ce que je fais désormais.</span></div><h3 style="text-align: left;">Mes connexions sur ces 7 derniers jours</h3><p style="text-align: justify;">Je t'ai préparé un <u>petit topo de mes stats de connexion de ces 7 derniers jours</u>. J'ai récupéré ces informations dans mon historique personnel et dans mes stats sur le site de Facebook.</p><h4 style="text-align: left;"><span style="text-align: left;">Pour commencer, bilan de mes données avant la détox :</span></h4><div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">- 25 connexions/ouvertures de l'app par jour en moyenne (!!!)</span></div>- 1h20 passée sur l'appli en moyenne<br />- une estimation à la louche de 25 actions par jour : partages, like, commentaires... la plupart sont juste des réactions de type "emoji" ou des partages de publications, citations, etc.<div><h4 style="text-align: left;"><span style="text-align: left;">Bilan de mes données pendant ma semaine de détox :</span></h4><div style="text-align: justify;"><b style="text-align: justify;">Jour 1 :</b></div>- 6 connexions : 2 pulsionnelles, 1 pour partager l'article de blog et 3 de type "récompense", pour voir si l'article avait suscité des réactions<br />- visite des pages de 4 amis<br />- durée totale : 5 minutes</div><div><p></p><p style="text-align: justify;"><b>Jour 2 :<br /></b>- 3 connexions : 1 pour partager <a href="https://www.kikekwa.com/2023/01/5-bouline-se-cultive.html" target="_blank">ma dernière Bouline</a>, 2 "récompenses" pour voir si Bouline a suscité des réactions<br />- 1 scroll inconscient pendant une des visites, que j'ai arrêté au bout de 15 sec dès que je m'en suis rendue compte<br />- rédaction de 2 commentaires<br />- durée totale : 4 minutes</p><p style="text-align: justify;"><b>Jour 3 :<br /></b>- 1 connexion<br />- réponse à 2 commentaires <br />- durée totale : 3 minutes</p><p style="text-align: justify;"><b>Jour 4 : <br /></b>- néant</p><p style="text-align: justify;"><b>Jour 5 :<br /></b>- néant</p><p style="text-align: justify;"><b>Jour 6 : <br /></b>- 1 connexion<br />- rédaction de 2 commentaires<br />- durée totale : 2 minutes</p><p style="text-align: justify;"><b>Jour 7 : <br /></b>- 1 connexion<br />- recherche de mes stats<br />- durée totale : 2 minutes</p><p style="text-align: justify;">Comme tu le vois, mes durées de connexion vont décroissantes, mes activités aussi. On identifie très clairement les deux premiers jours plus compliqués à gérer, et ensuite, le rythme de croisière qui s'est installé ! Je ne sais plus si je t'ai dit mais les deux premiers jours, c'était dur, ah, si, j'ai déjà dit, bon ok.</p><div><h3 style="text-align: left;">Détox digitale : bilan des changements et nouvelles habitudes</h3><p style="text-align: justify;">Comme je l'ai déjà dit, <u>moins de réseaux sociaux = une meilleure qualité de vie.</u> En détails, ça donne quoi ? </p><p style="text-align: justify;"><b>- J'ai plus de temps.</b><span> Beaucoup plus de temps. C'est comme si j'avais enfin trouvé le bouton "lecture" après des années de vie en accéléré.</span></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: justify;">- La charge mentale...</b><span style="font-weight: bold; text-align: justify;"> </span><span style="text-align: justify;">Je me répète, mais waouh ! Ce que mon cerveau respire depuis cette détox numérique ! Clairement </span><a href="https://www.kikekwa.com/2023/01/decisions-cerveau-reseaux-sociaux.html" style="text-align: justify;" target="_blank">moins de décisions à prendre</a><span style="text-align: justify;">, plus de disponibilité pour celles qu'il me reste à prendre, donc des choix plus éclairés, plus pertinents, bref, comme si tu te découvrais un super-pouvoir de lucidité et de clairvoyance, sauf que c'est juste la normalité. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">- Je me suis focalisée sur Facebook pour cette détox, mais j'ai constaté que conjointement à ça, </span><b style="text-align: justify;">j'ai aussi diminué ma consommation de contenus sur YouTube. </b></p><span style="text-align: justify;"><p style="text-align: justify;">- C'est un détail tout bête, mags je charge 3x moins mon téléphone ! Avant, je devais le charger toutes les 24 ou 36 heures en moyenne. Maintenant,<b> je tiens 4 jours avec une charge</b>. Déjà que j'ai investi dans un <a href="https://www.fairphone.com/fr/" target="_blank">téléphone durable et réparable</a>, mais à ce rythme là je vais faire dix ans avec ma batterie.</p></span><span style="text-align: justify;"><p style="text-align: justify;">- Beaucoup plus de présence à ce que je fais, de concentration. Je suis beaucoup plus actrice de ma vie, j'ai moins l'impression de subir les choses, le temps qui passe, les contraintes, etc. </p></span><span style="text-align: justify;"><p style="text-align: justify;"><b>- Je suis plus sociable</b> - eh ouais ! Si tu me connais, tu sais que ce point est capital ! Quand tu es habitué(e) à des interactions virtuelles, les gens dans-la-vraie-vie te cassent les couettes plus facilement que quand tu te coupes des réseaux sociaux. C'est une bonne surprise pour moi, ça va sûrement m'aider à en avoir moins marre des gens... ou pas. </p></span><p></p></div><div><p></p><div><h3 style="text-align: left;">Conclusion</h3></div></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">Bilan des courses, cette détox digitale m'a fait le plus grand bien et je suis vraiment reconnaissante à - à quoi d'ailleurs ? Ben, je sais pas à qui ni à quoi, mais je suis reconnaissante d'avoir enfin eu la possibilité </span><a href="https://www.kikekwa.com/2023/01/reflexion-facebook-pensee.html" style="text-align: justify;" target="_blank">d'identifier ce qui m'énervait sur les réseaux</a><span style="text-align: justify;">, parce que c'est ça qui m'a permis de me lancer dans cette détox. Je pense que je ne me comporterai plus jamais comme avant. Disons que l'expérience m'a apporté tellement de satisfaction que je ne vois pas trop comment je pourrais "rechuter". </span></div><p style="text-align: justify;">Si tu hésites encore à te lancer et que tout ça ne t'a pas convaincu(e), reviens demain ! Je vais rédiger <b>un guide plein de conseils pour bien aborder ta détox digitale</b> et te partager les petites choses qui m'ont aidée à le vivre du mieux possible. Ouais je sais chui sympa !</p><p style="text-align: justify;">~</p></div></div>Huppéehttp://www.blogger.com/profile/07990547052720215211noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25778794.post-36700128395175265462023-01-28T18:46:00.012+01:002023-02-07T22:33:01.877+01:00Journal d'une désintox : jour 6<div style="text-align: left;"><p></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="dépendance réseaux sociaux accro addict facebook" border="0" data-original-height="450" data-original-width="700" height="412" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBwuMk5k9qcljy_wSO1P4X1sebSZQ-Pm0_ztlCnviYyPsd_vkmqfJCRud22BhRe9Oc6e-291OxICl4jbq5KHGekB6c4nuCsqOKGHW-5lbmDHnttZT5tpxJrLtb6XZF3iop4vvEozockn37653B1LDkIZel2VjTdN1GKo2hQS7ULOBvLv_fug/w640-h412/dependance-reseaux-sociaux.jpg" width="640" /></div><br />Salut !<p></p><p style="text-align: justify;">Nous voici au 6e jour de ma détox réseaux sociaux, qui se passe comme les précédents, c'est-à-dire sans problème ! Je n'ai pas encore passé la tête sur Facebook depuis ce matin, je ne sais pas si je vais aller y faire un tour aujourd'hui. Parce que, c'est pas tout ça, mais je voudrais te parler de <b>l'addiction aux réseaux sociaux</b>, de manière un peu sérieuse tu vois. </p><p></p><p></p></div><h2 style="text-align: left;">La dépendance aux réseaux sociaux : ça existe vraiment</h2><p style="text-align: justify;">On en entend beaucoup parler, c'est un peu comme les mentions "Fumer tue" sur les paquets de clopes : tout le monde le sait, et pourtant... On continue à les utiliser, parce que c'est plus fort que nous, parce qu'on trouve ça cool, parce qu'on ne sait pas trop comment on ferait autrement, parce que c'est pratique, parce que ça distrait, parce que, parce que... <b>Il y a mille et une raisons (même plus que ça !) de rester addict aux réseaux, </b>et puis après tout, on ne voit pas le mal ! Ok c'est pas le top, on le sait, mais au fond, est-ce que c'est si grave ?</p><h3 style="text-align: left;"><b>Addict aux réseaux : comment savoir ?</b></h3><p style="text-align: left;"></p><p style="text-align: justify;">Il existe des <b>signes d’addiction aux réseaux sociaux.</b> Si tu es familier de quelques uns de ceux-ci, pose-toi des questions, copain :</p><p style="text-align: justify;">- passer une journée sans consulter les réseaux sociaux t'est impossible<br />- tu t'isoles (même sans t'en rendre compte des fois...)<br />- le temps que tu passes sur tes applis augmente<br />- la fréquence à laquelle tu te connectes augmente (même si c'est pour y rester 10 sec)<br />- tu flippes si tu oublies ton portable, tu n'imagines pas partir sans<br />- tu te sens coupé de vraies relations dans-la-vraie-vie<br /></p><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">- </span><a href="https://www.kikekwa.com/2023/01/plus-temps-sans-facebook.html" target="_blank">tu utilises les plateformes de manière inconsciente, réflexe</a></div><p></p><p style="text-align: justify;">Tout est relatif toutefois : il faut distinguer une utilisation excessive, et une vraie dépendance aux réseaux sociaux : <u>tu es vraiment accro quand ça devient le centre de ta vie</u>, que tu organises tes journées en fonction de tes stories, de tes posts ou que sais-je encore. Si à cela s'ajoute une dégradation de ton bien-être ou de sa santé (anxieté, irritabilité, prise/perte de poids, rupture dans les rythmes biologiques, troubles du sommeil, etc) alors là, difficile de faire l'autruche : t'es addict !</p><h3 style="text-align: left;"><b>Dépendance aux réseaux sociaux : des chiffres</b></h3><p style="text-align: left;"></p><p style="text-align: justify;">Alors là c'est rigolo, parce que j'ai appris des trucs comme le fait qu'il existe une fonction "cacher les likes" apparemment. J'ai découvert ça en lisant que 58 % des utilisateurs des réseaux indiquent que cette fonction (dispo sur Instagram et Facebook d'après la source) a réduit leur anxiété à l’idée de publier des messages... Non mais si ça c'est pas inquiétant ! Tu te rends compte quand-même qu'on parle d'un truc censé nous divertir, et là, ça tourne à l'angoisse à l'idée de - je suppose - ne pas "récolter" assez de likes sur sa publication ?</p><p style="text-align: justify;"><b>Sinon, 93 % des jeunes de la génération Z </b>(les d'jeun's des années 2000, quoi)<b> affirment que les réseaux sociaux affectent leur bonheur. </b></p><p style="text-align: justify;">Relis cette phrase... </p><p style="text-align: justify;">Apparemment, 1/3 des utilisateurs suppriment leurs publications quand elles ne reçoivent pas assez de likes... Et pour finir, mon préféré : 75 % des personnes interrogées se disent <u>prêtes à divulguer davantage de données personnelles dans le but de gagner en notoriété</u> sur les réseaux sociaux. Voilà, bon, je sais pas pour toi mais moi, ce chiffre a fini de me convaincre de l'énorme malsanité de ces trucs... Je trouve ces données affolantes.</p><p></p><p></p><div><h3 style="text-align: left;">Addict : des solutions ?</h3><p style="text-align: left;"></p><p style="text-align: justify;">Si tu te sens concerné et que ta dépendance t'inquiète, tu peux te faire aider par des professionnels, psychologues, sociothérapeutes, addictologues, et même te faire prescrire un traitement pharmacologique si besoin...</p><p style="text-align: justify;">Si tu te sens concerné mais que tu n'es pas à ce point dépendant, eh bien tu peux juste faire comme tata Kik' et te sevrer tranquillou ! Tu verras que ta vie changera de couleur, les papillons reviendront, et <a href="https://www.kikekwa.com/2023/01/reflexion-facebook-pensee.html" target="_blank">tu deviendras plus intelligent</a>.</p><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; text-align: left;">--<br /></span><span style="font-size: x-small;">Sources : <br /></span><span style="font-size: x-small;"><a href="https://clinicascita.com/fr/adiccion-redes-sociales/" target="_blank">Clinicascita</a> - <a href="https://www.teamlewis.com/fr/magazine/etude-expressvpn-addiction-des-reseaux-sociaux-chez-les-jeunes/" target="_blank">Team Lewis</a> - <a href="https://info.medadom.com/sante_decomplexee/addiction-reseaux-sociaux" target="_blank">Medadom</a> - <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9pendance_aux_r%C3%A9seaux_sociaux" target="_blank">Wikipedia</a></span></p><p style="text-align: justify;">~</p></div>Huppéehttp://www.blogger.com/profile/07990547052720215211noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25778794.post-31145889398646300792023-01-27T19:35:00.010+01:002023-02-07T22:33:01.876+01:00Journal d'une désintox - jour 5<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="profil utilisateur facebook réseaux sociaux" border="0" data-original-height="450" data-original-width="700" height="412" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWAd0yRlQiH9V6lrQQdhrU_qB4jqahVEDW3DUtdvKsRPUyvXGwIz8ovij_sqVx24Ujv2_iCf7499eldmO5Gwis8cXanuCqWxY4L1MgFzukYJwgpOhVubo4LzZ3wHVejWpjV57cOiqHALVQgy-awmhPPfwPblNgqUW_aABpodrIGv0VBL417g/w640-h412/profil-utilisateur-resaux-kikekwa.jpg" width="640" /></div>Salut salut !<p></p>
<p style="text-align: justify;">
Ma parole, bientôt 19h et toujours pas d'article pour ce 5e jour de désintox !
C'est que, ce sevrage se déroule tellement bien que j'en oublierais presque
mes engagements. Je n'en ai pris aucun, d'ailleurs, mais c'est comme si.
Disons que je te fais le topo quotidiennement jusqu'au jour 7, et qu'ensuite,
on verra bien, ça te va ? Aujourd'hui, j'ai eu une fulgurance au sujet des
utilisateurs des réseaux sociaux.</p><h2 style="text-align: left;">Réseaux sociaux : mon profil
utilisateur
</h2>
<p style="text-align: left;"></p>
<p style="text-align: justify;">Bon, jour 5 : je ne scroll plus. Voilà. Je suis presque triste de te le dire
aussi brutalement. Juste sous le gros titre, comme ça, paf. Et pourtant,
<a href="https://www.kikekwa.com/2023/01/pollution-numerique-reseaux-sociaux.html" target="_blank">je te le disais déjà hier</a>, je te le confirme aujourd'hui : je suis sevrée, détoxée, guérite, je n'ai
plus envie de scroller, et même si je me connecte à Facebook, je ne fais que
répondre aux copains qui m'ont tagguée (ils ont pas été longs à comprendre que
c'était le seul moyen d'interagir avec moi sur la plateforme, du coup ! Normal
mes copains sont intelligents), ou aux réponses dans les commentaires, et
c'est à peu près tout. Si je veux des nouvelles de quelqu'un, je vais voir sa
page de profil et j'ai tout en direct, sans parasitage inutile.
<u>Bilan, je passe environ 5 minutes par jour sur Facebook</u>.</p><h3 style="text-align: left;">Deux profils d'utilisateurs sur les réseaux</h3>
<p style="text-align: justify;">En promenant mon chien tout à l'heure, j'ai croisé un jeune qui marchait tête
en bas en scrollant. Et là j'ai eu un flash :
<b>il y a deux types d'utilisateurs des réseaux sociaux : </b></p><p style="text-align: justify;"><span>- les premiers, la team 1, sont </span><u>ceux qui consomment le contenu</u><span> : ça
scroll, ça rigole, ça like, ça partage et ça commente, et c'est à peu près
tout. Sur la fin, j'en faisais partie...</span></p><p style="text-align: left;"><span style="text-align: justify;">- les seconds, la team 2, </span><u style="text-align: justify;">sont ceux qui fournissent le contenu</u><span style="text-align: justify;"> aux
premiers : ils produisent des articles, des vidéos (des trucs plus ou moins
qualitatifs et intéressants, mais c'est pas le sujet, il y a un public pour
tout) et les mettent à disposition sur les réseaux. </span></p><p style="text-align: justify;">Partant de là, ma première réflexion a été : "je pense que les utilisateurs de la team 2 passent beaucoup moins de temps sur les réseaux que les utilisateurs de la team 1". La team 2 est concentrée sur son SEO, sur son marketing, sur ses ventes, bref, sur son business. Ils sont obligés d'être à l'écoute de la team 1, car c'est elle qui commande, au final... </p><p style="text-align: justify;">Bref, c'est vraiment un monde
à part entière, et en me faisant cette réflexion, tu me connais, j'peux pas
juste réfléchir, faut que je me pose des questions aussi. Ben j'me suis
demandé si mon sevrage tel que je le pratique ne m'amenait pas à
<b>basculer de la team 1 à la team 2. </b>En admettant que ce soit le cas
(même si j'ai pas de business à faire tourner grâce aux réseaux), me vient la
question cruciale suivante :
<u>est-ce que j'ai envie de faire partie de la team 2</u> ?</p><h3 style="text-align: left;">Fournir du contenu gratuitement, vraiment ?</h3>
<p style="text-align: justify;">Non parce que quand on y réfléchit, Facebook c'est une énorme machine qui se
fait un fric monstrueux grâce aux deux profils d'utilisateurs, mais qui
fournit le plus d'effort d'après toi ? En fait, faire partie de la team 2,
c'est certes se respecter un peu plus et axer son attention sur la qualité et
pas sur la quantité , le fait d'être proactif et pas passif, etc (les violons,
c'est maintenant !), mais c'est surtout
<b>fournir un effort intellectuel et créatif pour le mettre à disposition
gratuitement sur des plateformes</b>
qui s'en servent pour
<u>asservir un peu plus la team 1 et engranger un max de fric</u>. Ça pose
question, tu trouves pas ?</p><p style="text-align: justify;">~</p>
Huppéehttp://www.blogger.com/profile/07990547052720215211noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25778794.post-5861168703890500292023-01-26T17:37:00.017+01:002023-02-08T19:57:17.843+01:00Journal d'une désintox - jour 4<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; text-align: center;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="pollution numérique internet facebook réseaux sociaux impact environnement empreinte carbone" border="0" data-original-height="450" data-original-width="700" height="412" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfs6a5OPw_8Db2vfiU__sqBdXTmRSB48OsCWum1Ky_4RRHMyYTffu5ZpgzbjLdbv-jCx2k0FNo0yIJuxx6h6dlSJN5cu4jl44TajEw3yWRZBp4NgzRANr1oerI09beYC5NxV6BR6w-8rXf7SYNV8Qx0ESUrmUpMqtY4KUsprBxI15_q1RlMA/w640-h412/pollution-numerique-kikekwa.jpg" width="640" /></div><br /><div style="text-align: left;">Tu la vois, cette obsession pour les claviers depuis que j'ai nettoyé le mien ?</div><p></p><p style="text-align: justify;">Salut !</p><p style="text-align: justify;">La pêche ? De mon côté ça va plutôt bien ! Comme <a href="https://kikekwa.blogspot.com/2023/01/journal-dune-desintox-jour-3.html">promis hier</a>, aujourd'hui on va parler <b>impact carbone des réseaux sociaux</b> (je te passe le petit bilan de comment j'ai vécu ma 4e journée de sevrage, c'est limite décevant de voir qu'au bout de si peu de temps je suis déjà complètement déconditionnée du scroll). </p><h2 style="text-align: left;">Comment les réseaux sociaux augmentent ton bilan carbone ?</h2><p style="text-align: justify;">Eh ouais, <a href="https://kikekwa.blogspot.com/2023/01/facebook-ou-le-genocide-du-neurone.html">arrêter Facebook</a>, en plus de t'apporter plein de paillettes dans ta vie, ça fait de toi quelqu'un de plus écolo ! Responsable, si ce terme te convient mieux, quoi qu'il en soit, c'est bon pour la planète.</p><p style="text-align: justify;">Tu me connais, tu sais que j'ai fait mes p'tites recherches, alors voici quelques chiffres :</p><p style="text-align: justify;">- en moyenne, dans le monde, un être humain passe <b>2h45 par jour sur les réseaux</b>, ça fait 82h par mois, soit 3 jours et demi, soit 17% de son temps éveillé (à titre de comparaison, un job aux 35h occupe 31% du temps éveillé) ;</p><div><p style="text-align: left;"><b style="text-align: justify;">- scroller une minute ton feed</b><span style="text-align: justify;"> équivaut à l’impact carbone d’un trajet de 13 mètres parcourus en voiture ;</span></p><p style="text-align: left;"><span style="text-align: justify;">- l'utilisation des réseaux sociaux d'un français produit 102 kg éq.CO² par an, soit l'équivalent de 914 km en voiture ;</span></p><p style="text-align: left;"><span style="text-align: justify;">- dans le monde, l'utilisation des réseaux sociaux génère l'émission de 262 millions de tonnes éq.CO², soit</span><b style="text-align: justify;"> l'équivalent de 56% des GES* émis en France </b><span style="text-align: justify;">;</span></p><p style="text-align: left;"><span style="text-align: justify;">- la pollution numérique représente 4 % des émissions mondiales de GES, soit </span><b style="text-align: justify;">l'équivalent des émissions du secteur aérien</b><span style="text-align: justify;"> dans son ensemble ;</span></p><p style="text-align: left;"><span style="text-align: justify;">- un mail stocké dans une boîte mail représente 10 grammes de CO2, soit</span><b style="text-align: justify;"> le bilan carbone d’un sac plastique</b><span style="text-align: justify;"> ;</span></p><p style="text-align: left;"><span style="text-align: justify;">- 10 minutes de visionnage d'une vidéo HD en streaming sur un smartphone revient à utiliser un four électrique de 2000W à pleine puissance pendant 5 minutes.</span></p><div><i><span style="font-size: x-small;">* GES = gaz à effets de serre</span></i></div><p style="text-align: left;"></p><blockquote>L'utilisation annuelle des réseaux sociaux d'un français génère autant de gaz à effets de serre que parcourir 914 km en voiture.</blockquote><h3 style="text-align: left;">Les activités numériques les plus gourmandes</h3><h4 style="text-align: left;">La fabrication des appareils</h4><p style="text-align: justify;">Avant de détailler l'impact de l'utilisation des réseaux sociaux, je voudrais d'abord t'informer que <b>70 %</b> de l’empreinte carbone du numérique en France est causée par <b>la fabrication du matériel numérique</b> (smartphones, batteries, ordinateurs, serveurs, etc).</p><p style="text-align: justify;">D’après l’ADEME, <u>les datacenters consomment 10 % de l’électricité totale en France</u> (notamment pour refroidir les serveurs informatiques), je sais pas si tu te représentes ?</p><p style="text-align: justify;">Vient ensuite la question des déchets numériques, qui eux aussi génèrent de la pollution... Quand ton smartphone de 8 mois est concurrencé par un nouveau sorti et que tu t'empresses de le remplacer, tu pollues deux fois : la première fois, parce que tu consommes des ressources, et la deuxième fois parce que ton "vieux" smartphone, sauf à le renvoyer à une boîte de reconditionnement genre <a href="https://www.backmarket.fr/fr-fr" target="_blank">Backmarket</a>, termine dans une décharge à ciel ouvert à l'autre bout du monde... <b>Selon l’ONU, 75 % des déchets numériques</b> ne connaissent pas mieux que ce triste sort ! Pire, une partie des matières premières ne peuvent pas être recyclées, à cause du design particulier de certains appareils. Pourtant, nos téléphones & co sont composés de matériaux précieux (platine, or...), rares (tantale, lanthane...) et dangereux pour la santé (arsenic (!), plomb...) qui nécessitent un traitement adapté.</p></div><div><h4 style="text-align: left;">Le surf à proprement parler</h4><p style="text-align: left;"></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://greenspector.com/fr/accueil/" target="_blank">Greenspector</a> a réalisé des études pour évaluer <u>la consommation de chacune des activités</u> que l'on fait sur les réseaux. Je te laisse deviner ce qui arrive en tête ? Le scrolling, bien sûr ! C'est un gouffre à data, un suceur d'énergie, bref, non seulement ça te pompe les neurones, mais de manière corrélée, ça bouffe aussi de la ressource comme jamais !</p><p style="text-align: justify;"><b>Sur le podium des trucs qui consomment le plus</b>, on trouve également le streaming (merci Netflix) : apparemment, d’un point de vue environnemental, c'est l’une des pires activités en ligne.</p><p style="text-align: justify;">Pour finir, parce qu'on aime bien les images, je te mets un petit graphique qui représente les trucs les plus énergivores que tu peux faire sur Instagram (ben oui y'a pas que Facebook dans la vie) : </p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p></p></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-z1Q-oRlo7LLoaC6iGyF18oTxREZ_A1ytXW7Zgxy5B5CNhdFfU0s1FMsKFZCKCOyM2l-JSEvt1XNbSIGYXrsE81cingyy65bzZeYaw3mOKE8SiG5tbuP2OapmtBtyDN449YZlsVImO5u17K6pTOrIozNqKcXH03B33PAjl7yKfDOCELuvLA/s870/impactcarboneinstagram.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="522" data-original-width="870" height="384" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-z1Q-oRlo7LLoaC6iGyF18oTxREZ_A1ytXW7Zgxy5B5CNhdFfU0s1FMsKFZCKCOyM2l-JSEvt1XNbSIGYXrsE81cingyy65bzZeYaw3mOKE8SiG5tbuP2OapmtBtyDN449YZlsVImO5u17K6pTOrIozNqKcXH03B33PAjl7yKfDOCELuvLA/w640-h384/impactcarboneinstagram.jpg" width="640" /></a></div><p style="text-align: justify;">Je parie que maintenant que tu as vu ça, tu vas arrêter de publier des photos, et que tu vas plutôt utiliser ton temps à scroller pour faire péter les scores !</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;">--</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;">Sources :<br /></span><span style="font-size: x-small;"><a href="https://greenspector.com/fr/reseaux-sociaux-2021/" target="_blank">Greenspector</a> - <a href="https://greenspector.com/fr/impact-instagram/" target="_blank">Greenspector Instagram</a> - <a href="https://datareportal.com/reports/digital-2022-global-overview-report" target="_blank">DataReportal</a> - <a href="https://nooode.fr/quel-impact-des-reseaux-sociaux-sur-environnement/" target="_blank">Nooode</a> - <a href="https://greenly.earth/fr-fr/blog/actualites-ecologie/pollution-numerique-les-reseaux-sociaux-les-plus-contributeurs" target="_blank">Greenly</a></span></p><p style="text-align: justify;">~</p></div>Huppéehttp://www.blogger.com/profile/07990547052720215211noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25778794.post-57680466850546476342023-01-25T17:22:00.034+01:002023-02-07T22:33:01.878+01:00Journal d'une désintox - jour 3<p style="text-align: justify;"></p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<img alt="décisions cerveau réseaux sociaux pyramide maslow besoins primaires" border="0" data-original-height="450" data-original-width="700" height="412" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg58dX5x0GFlG94KfI5VRPWiXOpfxJDFWrLOATAlxmPzO8vlWkX2QKk2qci4NKlQCMZTejlO0HUVYJAZbfP3rYgRsRqA1v2lO9dVXZ37NxnM6rEVDEQgNyzI8u7P4N2d2kq5nUwCMtJ2hhz2k94xxp8h6ZJRobxAjtAWh_ddyC8Nrd42A9yOQ/w640-h412/decisions-cerveau-kikekwa.jpg" width="640" />
</div>
<br />Salut l'ami !
<p></p>
<div style="text-align: left;">
<p style="text-align: justify;">
Me revoilà, après <a href="https://kikekwa.blogspot.com/2023/01/5-bouline-se-cultive.html" target="_blank">une petite Bouline de derrière les fagots</a> ! Je m'en viens te raconter un peu comment je vis mon troisième jour
de sevrage Zuckerbergien.
</p>
</div>
<h2 style="text-align: left;">Détox Facebook : troisième jour de sevrage</h2>
<p style="text-align: justify;">
Alors, ce matin au réveil : j'étais tellement absorbée par le rêve que j'ai
fait (une histoire de chemise-tunique achetée à Fouras et offerte au
restaurant, aux finitions plus que douteuses - un vulgaire point zig-zag en
bas du corps, même pas d'ourlet, et la double gaze avait vraiment mal
vieilli...) que j'ai mis un peu de temps à ouvrir les yeux, occupée à me
souvenir des détails de mon voyage nocturne. Et ensuite, tadaaa ! La magie a
opéré :
<b>aucune pulsion réflexe, aucune pensée obsédante, aucune envie irrépressible
d'aller scroller !!!</b>
Alors ? C'est qui la boss des algorithmes ? En trois jours, comme pour la
drogue finalement... Hasard ?
</p>
<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
Au fil de la journée, pas de pensée parasite non plus, à croire que La
Cornue est décédée... J'y ai pensé une ou deux fois, mais de manière
plus consciente, quand j'ai envie d'y aller c'est
<b>pour voir quelque chose de précis</b>, pas juste pour tuer le temps, donc
déjà y'a un beau progrès. Bon, là où le bât blesse c'est que le "quelque
chose de précis" en question, ça reste une approbation : j'ai posté ma
dernière Bouline, et je suis tentée d'aller voir si elle a suscité quelques
réactions... donc encore l'appel de la dopamine, le circuit de la
récompense, tout ça tout ça !
</div>
</div>
<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Tu ne connais pas le circuit de la récompense ?
</div>
<div style="text-align: justify;"><br /></div>
</div>
<div style="border-color: rgb(209, 159, 146); border-style: none none none solid; border-width: 5px;">
<div style="color: #d19f92; margin-left: 30px; text-align: left;">
<i><b>• MINUTE WIKIPÉDIA •</b></i>
<br />
</div>
<div style="font-size: 18px; margin-left: 30px; text-align: left;">
<i>Le système de la récompense est un système de renforcement fonctionnel
fondamental des mammifères, constitué de trois composantes :<br />
- <u>affective</u>, correspondant au plaisir provoqué par les "récompenses",
ou au déplaisir lié aux "punitions" ;<br />
- <u>motivationnelle</u>, correspondant à la motivation à obtenir la "récompense" ou à éviter la
"punition" ;<br />
- <u>cognitive</u>, correspondant aux apprentissages généralement réalisés par conditionnement.</i>
</div>
</div>
<p></p>
<p style="text-align: justify;">
Autrement dit,
<b>un like ou un commentaire sur une de tes publications sur Facebook = une
"récompense"</b>
pour ton cerveau, car cela répond à un besoin primaire, composante de
l'épanouissement de l'être humain : le besoin d'appartenance. Je te renvoie,
si tu veux approfondir, à la pyramide de Maslow qui t'expliquera ça bien mieux
que moi ! (Ouais j'ai la flemme là, mais sois assuré(e) que ça fera l'objet
d'un article de blog un de ces quatre, parce que j'adore la pyramide de Maslow
- chacun ses kiffs).
</p>
<p style="text-align: justify;">
Donc, je suis toujours un peu sujette à cette recherche de récompense, mais ça
progresse ! J'ai clairement occupé ma journée à tout à fait autre chose que
m'ennuyer/penser à y aller/lutter contre une pulsion ou quoi que ce soit du
genre. Une existence normale, quoi ! Ce qui est chouette à observer et à
vivre, c'est cette sensation de <b>reprendre possession de ma vie</b>, de
mon temps, et de ma liberté. Ouais je sais, ça fait très <i>coach en développement personnel</i> ce que je dis, mais j'te jure que c'est vrai.
</p>
<div>
<h3 style="text-align: left;">Réseaux sociaux : quelques
chiffres
</h3>
<p style="text-align: justify;">
Imagine : en temps normal, notre cerveau prend en moyenne 35.000 décisions
par jour... Ce sont pour plus de 99% d'entre elles des décisions
inconscientes, mais essaye de te représenter le taf monstrueux que fait déjà
notre cerveau "à notre insu"... c'est vertigineux ! <span>Si 34.600, c'est 99% des décisions prises par notre cerveau, ça veut dire
que le petit 1% qui reste représente 346. Donc, on prend consciemment
autour de 346 décisions par jour - hors réseaux sociaux ! </span>
</p>
<p style="text-align: justify;">
Pour te représenter à quel point on sature notre cerveau avec ces trucs,
<b>imagine 200m</b>. T'y arrives pas ? Une piste d'athlétisme c'est 400m.
C'est pas mieux ? La tour Eiffel, c'est 300m. Toujours pas ? Alors va au
pied d'une éolienne. Une éolienne c'est 200m. C'est bon ? OK, eh bien
<b>c'est la distance que ton pouce fait parcourir à ton fil d'actualité
chaque jour...</b>
Tu veux une autre représentation ? Imagine que tu imprimes chaque contenu
auquel tu es exposé quotidiennement sur les réseaux, dans un format lisible
normal, c'est-à-dire avec une taille de police similaire à celle d'un
bouquin ou d'un magazine. À la fin de ta journée, il te faut l'équivalent de
<u>la longueur de deux terrains de foot côte à côte pour accueillir tous ces
contenus</u>
imprimés<span>.</span>
</p>
<p style="text-align: justify;">
Maintenant, si on parle du nombre de décisions que ton cerveau doit prendre
dans ces terrains de foot... Tes 200m de fil d'actualité représentent
environ 1500 publications. Ce qui signifie que ton cerveau doit prendre
<b>au minimum 1500 décisions</b> lors de ton scrolling quotidien : s'arrêter
pour lire/visionner la publi, ou continuer à scroller ? En réalité, il en
prend beaucoup plus, parce qu'à chaque fois qu'il s'arrête, il doit en plus
se demander s'il réagit, lequel des 6 émojis (like, cœur & co) choisir,
s'il commente, s'il partage...
</p>
<p style="text-align: justify;">
Allez, petite mise en situation ! Les stats disent qu'en moyenne, tu vas
t'arrêter sur 5% des publications, ce qui fait tout de même 75 ; disons que
tu vas prendre en moyenne 3 décisions pour chacune d'elles (t'arrêter +
choisir avec quel émoji réagir + commenter ou pas) : ça représente déjà 225
décisions. En plus de cela, il y a 1425 autres choix que ton cerveau fait
par défaut, lorsqu'il choisit d'ignorer les autres publications qu'il voit
(les 95% qui restent)... Au total, tous ces choix que tu imposes à ton
cerveau lors de ton scroll quotidien, c'est presque
<u>5x plus de décisions que le petit 1% des décisions conscientes que tu
prendrais sans les réseaux</u>
!
</p>
<h3 style="text-align: left;">Décrocher des réseaux : des
bienfaits très rapides
</h3>
<p style="text-align: justify;">
Vu comme ça, je pense que tu n'auras pas de mal à me croire si je te dis
qu'en supprimant quotidiennement 200m de contenus Facebook à traiter en 1650
décisions prises par ton cerveau, tu retrouves <b>du temps</b>,
<b>du contrôle</b> via la disponibilité et la clarté mentales que tu
regagnes, et <b>une énorme sensation de liberté</b>. La charge mentale que
ça supprime, mon gars, je te jure qu'elle est colossale. La fatigue, aussi,
s'en trouve nettement diminuée, et la capacité de concentration nettement
accrue, même si dans les premiers jours ce que tu ressens majoritairement
c'est une sensation de vide, de perte de repères et d'ennui, voire
d'isolement.
</p>
<p style="text-align: justify;">
Et ce que je trouve super cool en plus de tout ça, c'est que je n'aurais
jamais cherché et pris connaissance de ces informations si je n'avais pas
arrêté de scroller bêtement. Grâce au temps que ça me libère,
<b>je retrouve ma curiosité</b> de-quand-j'étais-jeune, et je fais des
recherches qui augmentent mes connaissances, du coup ça me donne plein
d'idées de trucs à te raconter, enfin bref, tout cela commence à
sérieusement confirmer mon postulat de départ selon lequel ce sont bien les
réseaux sociaux (à chaque fois je dis "les réseaux sociaux" mais je n'ai
qu'un compte sur Facebook, je fais partie des 0.7% d'utilisateurs à n'avoir
jamais foutu les pieds sur aucun autre réseau que celui-là - ouf !) qui
m'ont volé pas mal de mes "fonctions" de base, que sont la curiosité,
l'apprentissage, l'analyse, la déconstruction/réappropriation des
informations, enfin bref, tout ce qui fait d'un individu un être libre,
conscient, souverain de sa propre existence et de sa pensée.
</p>
<p style="text-align: justify;">
Demain je t'expliquerai pourquoi arrêter de scroller sur Facebook c'est
écolo.
</p>
<p style="text-align: justify;">
Ah, et sinon, je ne regrette pas d'avoir nettoyé mon clavier.
</p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">--<br /></span><span style="font-size: small;">Sources :<br /></span><a href="https://www.hootsuite.com/resources/digital-trends" style="font-size: small;" target="_blank">Digital trends Hootsuite</a><span style="font-size: small;"> - </span><a href="https://blog.hubspot.fr/marketing/chiffres-reseaux-sociaux#:~:text=Les%20publications%20comportant%20seulement%20du,500%20millions%20d'utilisateurs%20quotidiens." style="font-size: small;" target="_blank">Hubspot</a><span style="font-size: small;"> - </span><a href="https://blog.digimind.com/fr/agences/facebook-chiffres-essentiels#:~:text=Nombre%20d'utilisateurs%20Facebook%20actifs%20mensuels&text=Facebook%20d%C3%A9clarait%20en%20juillet%202022,par%20rapport%20%C3%A0%20Q3%202021.&text=Facebook%20annoncait%20en%20f%C3%A9vrier%202022,par%20rapport%20%C3%A0%20Q4%202020." style="font-size: small;">Digimind</a><span style="font-size: small;"> - </span><a href="https://www.meltwater.com/fr/blog/statistiques-facebook" style="font-size: small;">Stats Meltwater</a><span style="font-size: small;"> - </span><a href="https://datareportal.com/reports/digital-2022-global-overview-report" style="font-size: small;" target="_blank">DataReportal</a></p>
<div style="text-align: justify;">
<div>~</div>
</div>
</div>
Huppéehttp://www.blogger.com/profile/07990547052720215211noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25778794.post-37219212164938235182023-01-25T10:50:00.006+01:002023-02-07T17:56:19.822+01:00#5 ! Bouline se cultive<h2 style="text-align: left;">Les aventures de Bouline la poivrote : épisode 5</h2><div>C'est comme la confiture...</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1HBdmZ37t9jk1KDHD9XWRNTl2lHz4jExP-t3Nw32xWwfaY7r373vyFVUHXxLqqqFhYmPXInB-uJJ4Gr-CXTcRP-hdzqjxcFFnWFE4aHUQ-_UMI3VpxMLA2geFkmUS-Nb_SmZqfM5G6Fr-l7OP3MJ3spaucmNaeFRH17Xt7t_tfbt0kyeosQ/s2362/%235.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1772" data-original-width="2362" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1HBdmZ37t9jk1KDHD9XWRNTl2lHz4jExP-t3Nw32xWwfaY7r373vyFVUHXxLqqqFhYmPXInB-uJJ4Gr-CXTcRP-hdzqjxcFFnWFE4aHUQ-_UMI3VpxMLA2geFkmUS-Nb_SmZqfM5G6Fr-l7OP3MJ3spaucmNaeFRH17Xt7t_tfbt0kyeosQ/w640-h480/%235.jpg" width="640" /></a></div><br /><p></p>Huppéehttp://www.blogger.com/profile/07990547052720215211noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25778794.post-61481165956512425922023-01-24T15:20:00.021+01:002023-02-07T22:33:01.878+01:00Journal d'une désintox - jour 2<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="réseaux sociaux facebook détox productivité temps" border="0" data-original-height="450" data-original-width="700" height="412" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLo7vkl6isV0F1BZ4VsbcdHYeS9lIZbAC_elK8LBZDOB-CSgGhzAjq8TmxlNNNRtEMsnqQrHoeNfh5GSCf882tksHw_6V6JFzOFMEwtdt8syW21L2Uyzs4ZUEb2hGwO8pH578Xyb5oy4jh6zXsW2S1v3cFYN9EFoAhDRY8SE4IJ6AmiyBQlg/w640-h412/productivite-facebook-kikekwa.jpg" width="640" /></div><br />Salut salut,<p></p><p style="text-align: justify;">Deuxième jour de sobriété, yay ! J'ai l'impression d'aller à mon RDV quotidien dans mon club pour alcooliques anonymes, ce qui fait sens mine de rien, quand on sait qu'on parle de <b>mon sevrage au truc le moins anonyme du monde</b>. Sans rire, aujourd'hui je prends conscience de la puissance des réseaux sociaux.</p><h2 style="text-align: left;">Détox Facebook : deux jours</h2><p style="text-align: justify;">Alors, ce matin, rien à voir avec hier. Quand j'ai ouvert les yeux, ma p'tite voix satanique (baptisée La Cornue) est venue m'assaillir direct en hurlant : "<b>FACEBOOOOOOK !!!!!!!</b>"</p><p style="text-align: justify;">Alors ma p'tite cafarde, tu vas te calmer. J'lui ai mis une p'tite tarte, et j'ai redressé la barre illico. J'ai commencé à dérouler le début de ma matinée dans ma tête, le thé, le yoga, tout ça, j'ai noté quelques idées pour de futurs épisodes Boulinesques, puis j'me suis levée et j'ai commencé ma journée.</p><p style="text-align: justify;">Et là, ma foi, une fois lancée je dois dire que <b>les envies de scroll sont restées très discrètes</b>. La Cornue n'a ptèt pas aimé le recadrage de ce matin, je sais pas, mais je fais mes p'tites affaires et même si dans les moments de vide, je l'entends qui chouine, la bigorne, <u>ça ne dure pas bien longtemps et surtout, c'est moins fort, moins irrépressible</u>.</p><h3 style="text-align: left;">Je suis plus productive sans Facebook</h3><p style="text-align: justify;">J'te jure que c'est vrai, dingue nan ? <b>Mon cerveau étant plus productif</b>, comme je l'expliquais hier, il a eu plein de bonnes idées aujourd'hui : j'ai réparé un robinet, enfin, bricolé un p'tit détail, qui m'a pris 32 secondes mais qui attendait depuis plus d'un an que je le fasse. Et j'ai aussi pu entrevoir que, sans Facebook, je vais probablement <u>me remettre à écrire beaucoup plus</u> (c'était précisément le but, t'es encore une génie sur ce coup-là...) et de fait, je vais avoir besoin d'un clavier d'ordinateur fonctionnel, alors j'ai nettoyé mon clavier.</p><p style="text-align: justify;"></p><div style="text-align: center;"><span style="color: #e06666;">• • •</span></div><p style="text-align: center;"><i style="text-align: justify;">Pour la p'tite anecdote, mon clavier d'ordinateur doit avoir 12 ans environ (ce qui signifie, et ouais je lis dans tes pensées petit chenapan, que <a href="https://kikekwa.blogspot.com/2011/03/les-baleines-prennent-leur-revanche.html">mon article sur la revanche des baleines</a> a été écrit avec ce clavier, tu as vu juste !) et depuis ce temps, on ne voit plus aucune lettre sur les touches à part le V, le Alt à gauche de la barre d'espace et le symbole $, mais surtout, les touches restent bloquées et ça, c'est très, TRÈS désagréable quand tu tapes au kilomètre... Avant, dans ma vie de droguée à Facebook, je m'en foutais (as-tu vu que j'en parle déjà au passé ?!) parce que je ne tapais guère plus de deux phrases consécutives, l'inconfort était donc de courte durée. Mais je peux t'assurer que quand j'ai écrit <a href="https://kikekwa.blogspot.com/2023/01/facebook-ou-le-genocide-du-neurone.html">l'article de mes bonnes résolutions</a> avant-hier, deux heures que ça m'a pris, ben j'en avais bien ras le bol de mon clavier. Bref. J'ai fait sauter la première touche, pas la plus exposée, la touche "Entrée" du pavé numérique. Et là, ma parole, j'ai découvert tout un écosystème là-dedans. Incroyable en douze ans comme la nature peut s'inviter dans un endroit aussi improbable que le dessous des touches d'un clavier d'ordinateur. Quelque part j'étais ravie, il ne m'en fallait pas plus pour être certaine que le nettoyage réglerait le problème des touches qui restent bloquées, mais d'un autre côté j'ai été entraînée dans une sorte de contemplation malsaine devant cet historique presque émouvant de mes douze dernières années de vie... Toujours est-il que mon clavier a perdu du poids ce matin.</i></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #e06666;">• • •</span></p><p></p><p style="text-align: justify;">Tout ça pour dire que j'ai trouvé sans peine <b>pas mal d'occupations autrement plus enrichissantes et utiles que scroller machinalement</b>, et ce sans trop être perturbée par La Cornue. Finalement, la détox se fait plutôt vite, je trouve, je m'attendais à pire. Je n'ai pas dit que c'était facile, les réflexes sont toujours là tu te doutes bien, mais plus faciles à contrôler, ce qui, disons-le, est déjà un grand pas. Il faut savoir se féliciter des petites victoires !</p><p style="text-align: justify;">Bon ben voilà pour aujourd'hui, hein ! C'est pas dingo, je te l'accorde - comme quoi un clavier tout propre ça fait pas de miracles pour autant... Après cet article pas folichon-lichon de péripéties, je vais retourner faire des trucs, moi, bisous.</p><p style="text-align: justify;">~</p><p></p><p></p>Huppéehttp://www.blogger.com/profile/07990547052720215211noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25778794.post-85803689131221469462023-01-23T16:44:00.027+01:002023-02-07T22:33:01.879+01:00Journal d'une désintox - jour 1<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="facebook gagner du temps en décrochant des réseaux" border="0" data-original-height="450" data-original-width="700" height="412" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMWVWGhLP2_vUTb8c9s7clN5uPxQOTPqHxZ4WDl1o47mhw8fmID5CJSKif5eagmIgt2XSWtfh4TWgxPCEwb-4e21V4NT3Z69HoP1rd5V_8IDX-musG6IDKZdMbTwZgN8IMVdas9qhDzgtzUqf6w0Fx9FWZohGYsSuvAAelFue_UA_OiVGXyg/w640-h412/detox-facebook-kikekwa.jpg" width="640" /></div><br />Salut à toi,<p></p><p style="text-align: justify;">Concept un peu bizarre, mais j'me suis dit que tenir mon <b>journal de désintox à Facebook</b> serait une activité enrichissante. L'idée m'est venue parce qu'à m'observer pendant cette première journée de bonnes résolutions, je vis une expérience intéressante et je voudrais la mettre en mots pour l'ancrer encore plus fort dans ma mémoire. </p><h2 style="text-align: left;">Détox Facebook : c'est parti !</h2><p style="text-align: justify;">Alors, ce matin au réveil, je ne me suis pas souvenue tout de suite de ce défi fifou, en revanche je me suis souvenue de tout plein d'autres <b>bonnes habitudes que j'essaye d'installer</b> dans mon quotidien, la plus difficile à m'approprier étant celle de m'habiller même si je reste chez moi toute la journée, truc un peu dingue s'il en est, il faut bien l'avouer.</p><p style="text-align: justify;">Bref, du coup je me suis levée, j'ai fait mon yoga, allumé un feu, nourri mes chevaux (ouais mec, alors qu'il faisait -1 degré Celsius) et seulement là je me suis fait un thé et j'ai pris mon livre du moment (<i>La stratégie du choc</i> de Naomi Klein - je t'en ai déjà parlé ; et là tu te dis "What ? Mais tu l'as pas encore fini ?!" eh bien non, c'est le genre de bouquin que je lis en plusieurs étapes tu vois, un peu raide d'encaisser 1000 pages de stratégies manipulatoires et de misère humaine instrumentalisée par les puissants sans faire des p'tites pauses de temps en temps, mon p'tit cœur supporte pas).</p><p style="text-align: justify;">Bref, j'ai donc lu une demi-heure, comme j'essaye de le faire quotidiennement, mais rassure-toi, depuis tout ce temps je m'étais quand-même souvenue depuis belle lurette de <a href="https://www.kikekwa.com/2023/01/reflexion-facebook-pensee.html" target="_blank">mes engagements pris hier</a> !</p><h3 style="text-align: left;">Qu'est-ce qu'on cherche sur les réseaux ?</h3><p style="text-align: justify;">Alors, comment je le vis ? On va pas se mentir... Pas ouf, mais en même temps c'est assez incroyable, je dois dire. Disons que ma détermination est bien là, intacte, hardie et vigoureuse, c'est pas la question. Non, c'est plutôt que je prends conscience, avec une acuité nouvelle, de la propension "réflexe" de mes envies de passer vite fait sur Facebook. </p><p style="text-align: justify;">Et c'est là que je commence à me régaler : je réalise que ces fringales sociales surviennent vraiment inopinément, <b>dans des moments de temps mort</b>, entre deux activités définies. Par exemple ce matin, quand j'ai reposé mon livre, je me suis dit que j'allais dessiner un peu ensuite, et à ce moment précis, cet instant où mon cerveau passe du mode "lecture" au mode "dessin", il y a un temps mort, <u>un vide qui ne demande qu'à être comblé par un petit scroll fortuit</u>, fugace, et surtout complètement inconscient. </p><p style="text-align: justify;">La tentation est donc là, je commence à distinguer les circonstances dans lesquelles elle survient, et vient ensuite le deuxième volet de la compréhension : <b>qu'est-ce que je cherche, à ce moment là ?</b> Pourquoi ai-je envie d'aller sur Facebook plutôt que me plonger directement dans le dessin ? Je suis arrivée à une première réponse née de l'observation, toujours. Là, j'analyse mes émotions, j'interroge cette petite voix satanique en moi qui me réclame un p'tit scroll, et je lui demande : </p><p style="text-align: justify;"><b>- Salut petite merde, que veux-tu ?<br /></b><i>- Scroller.<br /></i><b>- Mais pourquoi ?<br /></b><i>- Parce que je m'ennuie.<br /></i><b>- T'es sérieuse ? Tu viens de bouffer 40 pages de Naomi Klein, tu crois pas que t'aurais mieux à faire que t'ennuyer après ça ? Surtout que j'viens de te dire qu'on va dessiner maintenant, tu vas devoir réfléchir, tout ça, tu veux pas kiffer une p'tite pause plutôt ?<br /></b><i>- Nan, j'veux de l'interaction.<br /></i><b>- Tu veux pas juste scroller du coup, tu veux liker et tout ?<br /></b><i>- J'veux voir quelles interactions y'a eu depuis ma dernière visite, est-ce que des gens ont publié des nouveaux trucs, liké l'article, commenté, tout ça... J'veux des retours, quoi !</i></p><p style="text-align: justify;">Bon ben on tient un début de réponse, là, il me semble ! Eh ouais, <b>je viens d'identifier ce que je recherche sur Facebook</b> : du lien, de l'interaction sociale, du ping-pong neuronal, du dialogue, de l'échange, de l'approbation. On avance. Bon, c'est pas une énorme révélation non plus, mais je ne pensais pas que ça surgirait aussi vite et surtout, que ce serait à ce point prépondérant. Parce qu'en dehors de ça, pour ainsi dire, <u>il n'y a rien qui m'appelle à passer faire un tour sur Facebook</u>. Les contenus ne me manquent pas, les nouvelles de mes amis non plus : je peux les joindre avec un truc incroyable qu'on appelle le téléphone, et même, en forçant un peu, avec un bout de papier, un crayon et un timbre, donc je ne me sens pas démunie à ce niveau-là. </p><h3 style="text-align: left;">Du temps de cerveau disponible qui pointe le bout de son nez</h3><p style="text-align: justify;">Je poursuis ma journée, je dessine (teaser : y'a de la <a href="https://www.kikekwa.com/search/label/Bouline" target="_blank">Bouline</a> dans les tuyaux !), je mange, je vais causer à mes poules, bref, je fais ma vie normalement, et tout va plutôt bien. Reste que des démangeaisons scrollesques ne me laissent pas en paix, mais <b>je les dompte de mieux en mieux</b> au fil des heures, c'est assez chouette à expérimenter d'ailleurs. </p><p style="text-align: justify;">Je découvre que les moments de vide, qu'habituellement j'anéantis en scrollant machinalement, reprennent leurs droits et <u>m'apportent une sérénité et une clarté d'esprit</u> que j'ignorais avoir perdues. Je n'appellerais pas ça de l'ennui, c'est beaucoup plus agréable que cela : <b>c'est de l'espace cérébral disponible</b>. C'est-à-dire que ces temps morts redeviennent des bulles de créativité, d'introspection, d'intégration, d'apprentissage... Ces moments de pause dont le cerveau a besoin entre deux rushs pour s'approprier une expérience, articuler les choses entre elles, gymnastiquer avec ses propres outils et coordonner ces infos pour en faire un tout cohérent, cohésif. </p><p style="text-align: justify;">Un peu comme si chaque étape de la journée était <u>un maillon d'une chaîne</u> (la lecture = 1 maillon, le dessin = 1 maillon, etc) et qu'enfin, à nouveau, mon cerveau parvenait à les mettre en lien et à les ramifier jusqu'à en faire une chaîne ordonnée, solide, équilibrée et... utile ! Pour faire clair, j'ai le sentiment que <b>mon cerveau parvient à tirer parti de chaque fragment de ma journée</b>, là où avant, il faisait défiler les étapes sans les relier. La chaîne n'était jamais assemblée, et mes journées n'étaient qu'un tas de maillons en vrac. </p><p style="text-align: justify;">J'ai donc une satisfaction toute nouvelle à l'arrivée de ces moments de "vide", qui, heure après heure, ressemblent de plus en plus à <b>des phases de synthèse et d'ordonnancement des derniers stimuli et expériences vécues</b>. J'adore voir la mécanique du cerveau à l'œuvre dans ces intervalles : des ponts se construisent entre deux activités/tâches, les liens entre les choses se multiplient, et je peux déjà ressentir à quel point <u>ça ouvre à nouveau le regard et la voie à une compréhension plus étendue</u>, plus globale aussi. De fait, je n'ai aucune envie d'interrompre ces processus en "comblant le vide" bêtement avec un scroll.</p><p style="text-align: justify;">C'était vraiment inattendu dès le premier jour, je pensais juste lutter pour ne pas me connecter et basta, et j'étais loin d'imaginer que ça aurait aussi rapidement des impacts palpables sur ma manière de regarder, ressentir, vivre ma journée. Finalement, je crois qu'elle va passer crème, cette désintox...</p><p style="text-align: justify;">~</p>Huppéehttp://www.blogger.com/profile/07990547052720215211noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25778794.post-3957238062062286722023-01-22T20:57:00.034+01:002023-02-08T19:55:34.808+01:00Facebook ou le génocide du neurone<p style="text-align: justify;"></p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<img
alt="facebook rend idiot atrophie pensée réflexion"
border="0"
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/>
</div>
<br />Salut l'ami,
<p style="text-align: justify;">
Aujourd'hui, pfiouuu ! Vaste sujet ! J'vais t'écrire une tartine, j'te
préviens. Tiens-toi prêt et branche bien ton cerveau, ça va swinguer.
</p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<h2 style="text-align: left;">
Facebook nous rend stupides
</h2>
</div>
<p style="text-align: justify;">
<span
>J'me suis énervée toute seule ce matin, enfin non pas vraiment toute seule
p</span
>arce que j'en ai parlé à 2-3 amis, tellement ça m'a enragée. Tout a commencé
il y a quelques années, quand je me suis inscrite sur Facebook. Haha ! Ben
ouais, en fait <b>j'vais te raconter comment je s</b
><span><b>uis devenue con</b>.</span>
</p>
<h3 style="text-align: left;">
<span style="text-align: left;">Plantage du décor du tableau du constat</span>
</h3>
<p style="text-align: justify;">
L'autre jour, je relisais des vieux trucs que j'avais écrits y'a longtemps, et
là j'me suis pris une claque monumentale : en me relisant, déjà je ne me
souvenais absolument pas avoir écrit ces choses (donc déjà là j'me dis que ma
mémoire va pas super), mais surtout, je trouvais que c'était vachement bien
construit, comme pensée, et j'me suis rendue compte qu'aujourd'hui, quinze ans
plus tard,
<b>je me sens incapable de structurer et d'exprimer aussi bien un sentiment</b
>, une théorie, une argumentation ou une opinion.
</p>
<p style="text-align: justify;">
Partant de ce constat (un peu violent, tu imagines bien - je suis quand-même
en train de me prendre dans la tronche que je suis plus con maintenant que
quand j'avais 20 ans, aïe...), j'ai commencé à me demander comment un tel
effondrement neuronal avait pu se produire, et il ne m'a pas fallu longtemps
pour <b>incriminer les réseaux sociaux</b>. Ben oui : j'alimentais beaucoup
mon blog avant d'avoir un compte sur Facebook, et c'est à partir du moment où
je me suis "connectée à mes amis" que j'ai délaissé Kikekwa et par là même, la
rédaction de mes articles (et donc, la construction et la structuration de mes
pensées, coups de gueule, etc).
</p>
<p style="text-align: justify;">
Qu'à cela ne tienne ! Un peu énervée, je me dis : "je vais supprimer mon
compte Facebook !" et instantanément pointe alors
<b>le doux espoir de redevenir intelligente</b> en quelques clics. Tu le vois
venir : je me suis heurtée à l'immense mur (sans mauvais jeu de mots) de
chaînes qui me relient à Facebook : garder le contact avec des amis, avoir
accès à des contenus sympa, stocker des photos, partager des trucs
marrants/sensés/intéressants/jolis à mes amis... Bref, deuxième claque en
pleine face : <u>je suis accro</u>, ou du moins, enchaînée pieds et poings
liés à ce réseau, et ça m'enraaaaage !!! (Tu notes comme j'assume moyen le
terme "accro" vite remplacé).
</p>
<p style="text-align: justify;">
À partir de là, tu me connais, j'ai commencé à cogiter : j'erre un moment de
questionnements existentiels comme "il suffirait de deux clics pour être
débarrassée de ce truc qui me pourrit la vie" en dilemmes comme "ouais mais si
j'ai plus Facebook je vais plus voir les blagues pourries de mes potes", et je
renonce à ma bonne résolution tout en
<b>augmentant d'un cran mon acceptation de la situation</b> : je suis
dépendante de ce truc, ils ont réussi, les salauds ! Mais je ne dis pas mon
dernier mot pour autant, et ça, c'est grâce à un élément décisif qui aura eu
raison de mon fatalisme.
</p>
<h3 style="text-align: left;">
<span style="text-align: left;">Je flippe</span>
</h3>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<img
alt="intelligence artificielle algorithmes facebook kikekwa"
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/>
</div>
<p style="text-align: justify;">
Depuis environ un mois, un mois et demi, j'ai la désagréable sensation que
<u>les algorithmes lisent dans mes pensées</u>. Je m'explique : je regarde mon
fil d'actualité et je vois, disons, une publication sur les yaourts (cet
exemple est fictif, je n'ai jamais vu de publication sur les yaourts - mais ça
pourrait bien changer... tu vas comprendre). De là me vient toute une
réflexion très poussée du genre : "ouais moi j'aime bien les yaourts au
citron, mais par-contre j'aime pas les yaourts avec la confiture au fond, et
mes préférés ça reste quand-même ceux dans des pots en verre, parce que écolo
un jour, écolo toujours". Et là hop, saut quantique dans ma tête et je repense
à un article sur Greta Thunberg lu la veille dans une revue, et là encore un
petit saut (de marelle, celui-là) et je repense à une manif où je m'étais
rendue y'a dix-sept ans et demi pour gueuler contre un EPR.
</p>
<p style="text-align: justify;">
Jusque là, tout va bien, t'es d'accord ? Bon, sauf que une demi-heure après
cette errance lacto-écologiste,
<b>que vois-je en "publication suggérée" sur Facebook ?</b> Une publication
sur une association anti-nucléaire. Et là je ne peux pas m'empêcher de me dire
: mais-bordel-ils-lisent-dans-mes-pensées-c'est-flippant.
</p>
<p style="text-align: justify;">
Ce genre de situations se reproduit plusieurs fois, et tout ça commence à
m'agacer passablement. Au point de vouloir à nouveau tout envoyer péter, mais
je n'étais pas du tout décidée à me perdre à nouveau dans mes triturations
existentielles dont je me souvenais parfaitement bien...
<b>et c'est donc ce matin que la révélation a eu lieu</b>, parce qu'encore une
fois, la suggestion Facebook me proposait une citation très en rapport avec
mon sentiment du moment, qui disait :
<i>"on ne dit pas assez aux gens qu'ils nous emmerdent".</i> Bon ok pas besoin
d'un algorithme ultra-puissant pour me la suggérer, celle-là, mais
quand-même...
</p>
<p style="text-align: justify;">
<span style="text-align: left;">Et donc ça a donné ça :</span>
</p>
<p style="text-align: justify;">
<b
>1er mouvement : cette fois c'est la bonne, je suis en colère : je dégage de
là !<br /></b
><i>... [Trituration existentielle] ...<br /></i
><b>2e mouvement : bon ok je reste mais je fais une détox d'un mois !<br /></b
><i>... [Trituration existentielle] ...<br /></i
><b>3e mouvement : bon ok je fais pas de détox mais... </b>
</p>
<p style="text-align: justify;">
<span style="text-align: left;">Et là, eurêka !</span>
</p>
<p style="text-align: justify;">
<b>Je commence à identifier ce qui me retient à Facebook</b>, et ce faisant,
j'identifie aussi de plus en plus clairement ce qui me gonfle sur ce réseau.
Et là mon p'tit pote, je suis partie en croisade, ça a duré tout l'aprem. Je
vais te dérouler la réflexion née de tout ce merdier. Une sorte d'audit de ce
qu'est Facebook et de la manière insidieuse dont ce truc a pris le contrôle de
nos cerveaux.
</p>
<h3 style="text-align: left;">
<span style="text-align: left;">Je suis saturée de vide</span>
</h3>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<img
alt="charge mentale réseaux sociaux facebook kikekwa"
border="0"
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/>
</div>
<p style="text-align: justify;">
Pour commencer, le concept du fil d'actualité, ou comment
<b>scroller à l'infini sature nos neurones</b> et nous empêche d'être réceptif
à tout apprentissage, court-circuite notre créativité et atrophie nos
capacités de réflexion.
</p>
<p style="text-align: justify;">
Scroller, c'est <b>absorber du contenu qu'on n'a pas demandé</b>. C'est comme
aller au restau, et se faire servir une pizza 4 fromages sans même avoir
consulté la carte. Et si tu demandes au serveur pourquoi il t'a servi ça, il
va te répondre que la dernière fois que tu es venu tu avais pris une pizza à
la raclette, et que du coup il en a déduit que tu aimes le fromage et que la 4
fromages te plairait. Si ça tombe, tu venais juste pour un verre de vin et une
planchette mais tant pis, tu vas te gaver de pizza et t'auras le dessert
offert pour la peine (un tiramisu aux fruits rouges, vu que la dernière fois
t'avais pris un cheesecake à la framboise).
</p>
<p style="text-align: justify;">
Avant, au début de Facebook, tu scrollais et tu voyais les publications de tes
amis. <u>Et quand y'en avait plus, y'en avait plus, basta</u>. Donc si comme
moi t'avais pas beaucoup d'amis, Facebook t'y allais 5 minutes toutes les
trois semaines et t'avais fait le tour du truc. C'est à cause des gens comme
moi que ces bâtards ont commencé à implanter
<b>les contenus suggérés, la pub</b> et tutti merdi. Et surtout, à
choisir à ta place ce que tu vois dans ton fil d'actu !
</p>
<p style="text-align: justify;">
Ils s'en foutent que tu veuilles connaître les dernières news de Jean-Michel,
eux
<u
>ils veulent que tu cliques, et que tu re-cliques, et que tu cliques
encore</u
>. Alors ils te submergent de "shorts" et de "reels" (en vrai je sais pas ce
que c'est un reel, je sais que ça existe c'est tout), des trucs qui durent
même pas une minute, parce que
<b>plus c'est court plus ça te rapproche du prochain clic</b>. Et tu te
retrouves à mater des pigeons qui dansent autour d'un rat mort et tu enchaînes
avec une patineuse qui se vautre, le tout en même pas 45 secondes, et tu
trouves ça carrément normal, pire ! Tu n'es même pas conscient de si tu
trouves ça normal ou pas. Bref. Faut savoir quand-même qu'au-delà de 20
minutes/jour passées devant un écran, un enfant développe des troubles du
langage,
<u>son cerveau est saturé et n'est plus réceptif à l'apprentissage</u> pour le
reste de la journée. Et ça en étonne encore qu'on soit entouré de cons...
</p>
<h3 style="text-align: left;"><span>Je délègue ma pensée</span></h3>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<img
alt="pensée réflexion raisonnement facebook idiot kikekwa"
border="0"
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/>
</div>
<p style="text-align: justify;">
Un autre truc très encouragé sur Facebook, c'est
<b>le partage des publications</b>. Ok, cool, je lis un truc qualitatif, je le
partage pour en faire part à mes amis, l'idée est chouette : diffusion du
savoir, tout ça. Mais alors à cela, j'objecte deux choses principales :
</p>
<p style="text-align: left;">
- on a dit "diffusion du savoir", pas de la connerie ;
</p>
<p style="text-align: justify;">
- partager ce qu'on trouve pertinent, ok, mais enfin t'as vite fait de ne
faire plus que ça et de
<u>déléguer ta pensée à d'autres plus habiles que toi pour l'exprimer</u>
<i
>[spoiler alert : plus tu feras ça, moins tu seras habile pour t'exprimer,
CQFD]</i
>... Autrement dit, tu te casses plus les couettes à
<b>structurer une réflexion</b>, y'a déjà des gens qui l'ont fait pour toi !
Bon, c'est paaaas... pas tout à fait pile poil ce que t'aurais dit toi, mais
en gros c'est ça quoi, hop ! Partager ! Et voilà. Du prémâché, prédigéré, un
clic et zou, je me veux le passeur d'une idée que je m'approprie, mais
<b>pour laquelle j'ai dépensé zéro énergie à la concevoir ou la formuler</b>.
Impeccab' !
</p>
<p style="text-align: justify;">
Le souci avec ça, tu le vois venir, c'est qu'à force de déléguer comme ça,
<b>tu amoindris ta capacité à penser par toi-même</b>. Comprendre = tu deviens
de plus en plus con. Alors tant qu'il reste des gens intelligents qui pensent
par eux-mêmes et qui s'expriment, ça va, tu partages leurs trucs intelligents
et tu te sens intelligent. Mais comme tu partages sans penser par toi-même,
<u>tu ne tires aucun bénéfice de ce truc intelligent</u> que tu viens de
partager. Pire encore, tu affaiblis ton agilité intellectuelle. Quand on ne
mange que de la bouillie et du pain de mie, on finit par perdre ses dents, et
bien là c'est pareil. Dans la nature, tout ce qu'on ne sollicite pas
s'atrophie.
</p>
<p style="text-align: justify;">
C'est un entonnoir de la connerie infini auquel tu contribues, avec au bout,
l'enconnification de l'humanité tout entière. Il est donc plus que grand temps
de <b>se réapproprier sa pensée critique</b>, sans quoi nos idées ne nous
appartiennent plus puisqu'elles émanent d'autrui. Dans cette dynamique de
délégation universelle de la pensée, le raisonnement de cet "autrui" est voué
à s'appauvrir, et on se condamne alors à
<u>étioler sa propre réflexion et à la limiter</u> à l'étendue de celle de cet
"autre-de-plus-en-plus-con" auquel on la délègue... Et c'est comme ça que j'en
arrive à me découvrir plus con aujourd'hui qu'il y a quinze ans.
</p>
<h3 style="text-align: left;">
<span>Je pense encore un peu quand-même...</span>
</h3>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<img
alt="facebook emoji emotions reactions kikekwa"
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/>
</div>
<p style="text-align: justify;">
Bon, heureusement tu peux quand-même encore exprimer des choses qui viennent
de toi sur Facebook. Après tout, on n'a pas tous des talents de rédacteurs ou
d'orateurs. Pour te sauver, au début il y avait le "J'aime", qui s'est étoffé
depuis (contrairement à nos connexions <i>intra-cerebellar</i>) : depuis
quelques années, on peut liker ou adorer ou grrr-er... autrement dit,
<b>réduire sa pensée à une émotion passagère</b> et furtive. Ce qui est bien
avec ça c'est que pour notre cerveau, une réaction (like, grrr ou autre) = un
sujet traité, aussi superficiellement que ce soit, et on peut scroller au
suivant ! Pas besoin de développer davantage, on a grrrr-é, on a fait le tour
de la question.
</p>
<p style="text-align: justify;">
Avec ces réactions (si on s'en contente), on habitue juste notre cerveau à
<b>ne plus développer une réflexion construite et argumentée</b> sur un sujet,
mais bel et bien à <u>exprimer une émotion</u> (enfin pardon, sept). Alors au
risque de te bousculer un peu, une émotion c'est différent d'une réflexion...
Une émotion, c'est une réponse physiologique à quelque chose, ça n'est pas lié
du tout à ton niveau d'intelligence ni à ta capacité à concevoir une pensée.
Même le plus abruti des abrutis ressent des émotions, c'est universel. Du
coup, nous inciter à réagir avec des émotions, c'est encore un moyen
formidable de <b>court-circuiter la réflexion ou l'analys</b>e, pour laisser
place à l'immédiat, l'instantané, l'éphémère, le subjectif et l'impulsif,
bref, que des trucs qui ne font pas avancer le débat.
</p>
<h3 style="text-align: left;"><span>Du coup, on fait quoi ?</span></h3>
<p style="text-align: justify;"></p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<img
alt="smartphone réseaux sociaux amis kikekwa"
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/>
</div>
<p style="text-align: justify;">
Toi, tu fais ce que tu veux. Pour ma part, après cette chevauchée infernale
dans les méandres de ma dépendance à Facebook, j'ai décidé de
<b>changer complètement ma manière de l'utiliser</b>. Parce que oui, jusqu'à
ce matin encore, j'étais, moi aussi, complètement engourdie par tout ça et
bien contente de partager une citation de je ne sais même pas qui que je
trouvais cool. Mais ça, c'était avant ! Désormais, j'ai décidé de
<u>me sevrer du like, de me désintoxiquer de la dopamine</u>, et de feinter
les algorithmes (ouais, je vais y arriver, ne doute pas je te prie, c'est
déplaisant).
</p>
<h4 style="text-align: left;">Mes bonnes résolutions Facebook :</h4>
<p style="text-align: justify;">
J'ai commencé par <b>désinstaller l'appli de mon téléphone</b>. Et j'ai décidé
de ne plus y venir que lorsque j'aurai une production personnelle à partager :
un article, une réflexion, un dessin... En gros, de m'y connecter si j'ai
quelque chose à y apporter. Je ne partagerai plus rien sans y ajouter une
réflexion personnelle. Je continuerai à commenter si j'ai envie, mais j'ai
aussi décidé <b>d'arrêter de liker et autres grrr, cœurs et larmes</b>. Bref,
du contenu, de la substance, même si c'est pour raconter une blague
affligeante, le but étant que ça émane de moi, de ma réflexion, de mon
observation, de mon analyse, de ma synthèse...
</p>
<p style="text-align: justify;">
Mais surtout, le but est de
<b
>me soustraire à l'assaut permanent des contenus que je n'ai pas choisi de
subir</b
>. J'en ai marre que Facebook décide à ma place de ce à quoi je dois penser.
Marre qu'il me distille des trucs non-stop alors que peut-être, justement,
j'ai envie de ne penser à rien. J'ai besoin de me réapproprier MON espace
mental, MON silence intérieur, MES<i> </i>envolées farfelues et MES
questions existentielles, sans que l'algorithme me suggère un point de départ
et un chemin infini tout tracé vers ce qui, selon lui, générera mes clics.
</p>
<p style="text-align: justify;">La paix !</p>
<p style="text-align: justify;">~</p>
Huppéehttp://www.blogger.com/profile/07990547052720215211noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25778794.post-46161900797013024372023-01-19T13:05:00.005+01:002023-02-07T17:56:19.824+01:00La vie des chats<p></p><h2 style="clear: both; text-align: left;">Moi vouloir être un chat</h2><p style="text-align: left;">Définitivement.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhW-ZHwGiHb83dp2ROW8FOtZHdqNTwuA8ZIloRO_dS2w8NJ2l4UrzNY700v65hovrVb7A2FiXquZJ_uI0pvQSyaa3_pHrW8QN6orGEjE6M6JBrRJsYdDb8vOfQIAz7w95Q_-jQCMORaRbFOmdnTW5axnNQIynV9uUGj-iBaB_ZNDgdMvUml2A/s474/vie%20chats.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="chats chat dort soleil fenêtre ronronnement moi vouloir être un chat" border="0" data-original-height="474" data-original-width="294" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhW-ZHwGiHb83dp2ROW8FOtZHdqNTwuA8ZIloRO_dS2w8NJ2l4UrzNY700v65hovrVb7A2FiXquZJ_uI0pvQSyaa3_pHrW8QN6orGEjE6M6JBrRJsYdDb8vOfQIAz7w95Q_-jQCMORaRbFOmdnTW5axnNQIynV9uUGj-iBaB_ZNDgdMvUml2A/s16000/vie%20chats.jpg" /></a></div><br /> <p></p>Huppéehttp://www.blogger.com/profile/07990547052720215211noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25778794.post-10874605724367035742023-01-14T10:33:00.030+01:002023-02-07T18:07:21.711+01:00L'enfer des animaux est pavé de bonnes intentions<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="sauver animaux sauvages maltraitance enfer bonnes intentions" border="0" data-original-height="450" data-original-width="700" height="412" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg__DyqSG0q0e9oj9euXVWgAXT9O03oIbWPOphAytgKgE4J8TQ3AkCgL33ABiUZrPT64q9X8TjL95k0VeZOnVwCmvESwjoY9AwNbTWrzTXJ9QGSQ0XylX3rEEHzPhFtcwjmEMYzLFI7d2rCoIlwW06Cj97gt-kJIzkXqvPs56WIXnYLwo27oA/w640-h412/enfer-bonnes-intentions-kikekwa.jpg" width="640" /></div><br />Salut l'ami,<p></p><p style="text-align: justify;">Aujourd'hui, un sujet sérieux qui me tient vraiment à cœur. Je vais te parler de <b>maltraitance indirecte</b>, ou quand un humain croit bien faire pour aider un animal, alors qu'en réalité il lui nuit plus qu'autre chose. </p><h2 style="text-align: left;">Faut-il sauver les animaux ?</h2><p style="text-align: justify;">Quand on aide un animal blessé, en danger, maltraité ou voué à mourir si on n'intervient pas, on se dit forcément <b>qu'on fait une bonne action</b>. On lui sauve la vie, on l'extrait du danger, on le soigne... Tous ces actes partent évidemment de bonnes intentions, et nul ne saurait condamner de telles initiatives. Et pourtant... Est-on vraiment <u>certain de rendre service à l'animal</u> en agissant ainsi ? </p><h3 style="text-align: left;">Analyser avant d'agir</h3><p style="text-align: justify;">Lorsque tu vois un faon seul dans un buisson au détour d'une promenade en forêt en plein jour, tu trouves cela étrange et pourrais te dire que sa mère l'a abandonné, qu'il faut l'aider, le mettre à l'abri des prédateurs et le nourrir, le pauvre petit. Or, en intervenant, tu condamnerais le bébé ; en laissant ton odeur humaine autour de son nid ou sur son corps, tu enverrais à sa mère, seulement partie se nourrir pour pouvoir l'allaiter, le signal suivant : "ton bébé a été repéré par un prédateur". La mère se dirait que son petit n'a plus aucune chance de survie et le laisserait livré à lui-même, préférant risquer la vie de sa progéniture seule que leurs deux vies réunies. En intervenant, si par chance il venait à survivre grâce à tes bons soins, tu compliquerais son intégration en milieu naturel et le résultat serait le même : le petit serait voué à mourir. Bravo, tu viens de tuer Bambi. </p><p style="text-align: justify;">Voilà un exemple type de situation où l'intervention humaine serait profitable uniquement à la conscience de la personne qui, selon ses propres critères, l'estime nécessaire.</p><p style="text-align: justify;">D'autres situations sont à première vue plus complexes : elles nécessitent objectivement une intervention pour sauver la vie de l'animal. Et je m'arrête là et je commence par me demander si sauver la vie de l'animal lui serait réellement bénéfique : vivre oui, mais comment ? C'est bien là qu'est le souci. Une fois l'animal hors de danger, rétabli, soigné... qu'as-tu à lui offrir ? </p><p style="text-align: justify;">Prenons l'exemple d'un renard adulte grièvement blessé : tu le recueilles, le soignes et le sauves. Super. Ensuite, il semble logique que tu rendes cet animal à la nature, en lui souhaitant bonne chance pour la suite. Bravo, le sauvetage semble réussi ! Mais qu'en est-il vraiment ? Ton odeur et ton intervention l'ont peut-être condamné, tout comme le petit faon. Pire encore, qu'en serait-il si tu décidais de garder le renard captif (en imaginant que tu aies les autorisations, le certificat de capacité qui va bien, tout ça tout ça) et d'en faire un animal de compagnie ? Après tout, les soins ont permis de voir que le renard n'est pas agressif, et même plutôt calme et doux, et le garder à la maison le mettrait à l'abri des tirs des chasseurs. Ouais, mais en enfermant un renard dans une maison, tu lui voles sa vie, tu le coupes de son environnement naturel, tu le séquestres dans une vie qui n'est pas la sienne. C'est le condamner, s'il survit, à une vie stressante, à des pathologies, des troubles du comportement lourds et à des conséquences sur sa santé physique (mutilations, stress chronique, insuffisance rénale...). Alors, as-tu réellement rendu service à l'animal ? </p><h3 style="text-align: left;">Et l'humain dans tout ça ?</h3><p style="text-align: justify;">À cette souffrance de l'animal se couple celle de l'humain qui accueille dans des conditions inappropriées. Prenons cette fois l'exemple d'un chien adopté dans un refuge. Tout le monde sait qu'un chien a besoin de câlins, de croquettes et de promenades pour être heureux. Après tout, tout le monde peut alors adopter un chien et lui offrir une plus belle vie que celle qu'il a au refuge ! Un canapé et des bisous, le rêve pour les toutous. Et si on se trompait ?</p><p style="text-align: justify;">Les chiens restent des animaux avec des besoins spécifiques, différents des nôtres. Lorsque l'on confie un animal à une personne sans tenir compte des besoins du premier ni des capacités à y répondre de la deuxième, on joue à la roulette russe. <i>In fine</i>, qui en pâtira d'après toi ? Les deux, mon capitaine ! L'animal mènera une existence très éloignée de ses réels besoins, et l'humain, impuissant, assistera malheureux à la situation, et devra supporter de voir son animal chéri souffrir sous son propre toit. </p><p style="text-align: justify;">Alors, pourrait-on peser les conséquences de nos actes avant de confier, adopter, offrir ou sauver un animal ? En premier lieu, <b>penser et évaluer sérieusement les besoins réels de l'animal</b>, et pas ses besoins selon nos critères anthropomorphiques. Dans un second temps, <b>informer convenablement les adoptants</b> afin qu'ils sachent arbitrer si oui ou non ils seront en mesure d'accueillir cet animal dans les conditions adéquates à son bien-être. Ceci afin d'éviter beaucoup de souffrance des deux côtés. </p><h3 style="text-align: left;">La faute à qui ?</h3><p style="text-align: justify;">C'est ce qui m'amène à aborder la question de la responsabilité. Dans le cas d'un chien confié à une famille aimante, de bonne foi, mais non consciente des besoins de son animal, et surtout pas en mesure d'y répondre même avec la meilleure volonté du monde, qui est responsable ? Certainement pas le chien, alors, entre le refuge qui n'informe pas ou mal, lui-même probablement par ignorance, et l'adoptant qui ne répond pas aux besoins de son animal, à qui la faute ?</p><p style="text-align: justify;">Difficile de trancher, tu me diras. Mais bien trop de souffrance se joue pour que ces questions soient prises à la légère ou même, ne soient pas posées en amont. Alors, avant d'intervenir pour venir en aide à un animal, pose-toi simplement cette question : <i>compte-tenu de tous les éléments en ma possession sur cet animal (santé, espèce, âge, condition, moyens à ma disposition...), et surtout compte-tenu de <b>ses besoins réels,</b> suis-je absolument certain(e) à 100% qu'en intervenant, je pourrai lui offrir mieux que ce que la nature a décidé pour lui, sans impacter négativement sa vie, la mienne et celle d'autres personnes ? </i></p><p style="text-align: justify;">Je crois qu'il faut arrêter de jouer les sauveurs, et parfois, laisser faire les choses. Quand on aide pour se donner bonne conscience ou pour soulager sa propre carence affective en reportant sur les autres un amour qui nous a manqué, on n'aime pas de la bonne manière. Lorsqu'on considère uniquement le fait de prolonger la vie de l'animal, au détriment de ses besoins réels, condamnant ce petit être à une existence certes plus longue, mais dans un monde tout à fait inapproprié pour lui, on n'aime pas de la bonne manière. Quand on offre à son chien une "vie de rêve", des câlins à profusion, le droit d'aller partout, sans aucune règle élémentaire de vie, on n'aime pas de la bonne manière. <i>Et caetera, et caetera</i>, la liste est longue. </p><p style="text-align: justify;">Ce serait chouette, pour nos amis les animaux, qu'on arrête de tout regarder à travers le prisme de notre condition. Et à défaut d'y parvenir, que l'on ait l'humilité de s'abstenir de foutre le bordel dans leurs vies.</p><p style="text-align: justify;">~</p>Huppéehttp://www.blogger.com/profile/07990547052720215211noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25778794.post-90104464712753265102023-01-10T11:37:00.008+01:002023-02-07T17:56:19.829+01:00#4 ! Bouline aime les enfants<h2 style="text-align: left;">Les aventures de Bouline la poivrote : épisode 4</h2><div>Que du bonheur.</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7qmGN-upraEke5O0flRMS10UtkE2lUtiLZ2IP21hDOykBPxuAsakMt9LHJ_8sa096FH5AphqGZ82yq1stLtUSn4hlhtm6XJsr4xVU7FDIw8mhKRHrFlm4nwmoMA-hvuodkpOCRIgIxGbMRmevtBCiZ55RRKA2qJu63oRMGtTpEliMNWWRMw/s720/%234.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Bouline poivrote alcoolique enfant mère maltraitance maltraite fille mère célibataire" border="0" data-original-height="538" data-original-width="720" height="478" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7qmGN-upraEke5O0flRMS10UtkE2lUtiLZ2IP21hDOykBPxuAsakMt9LHJ_8sa096FH5AphqGZ82yq1stLtUSn4hlhtm6XJsr4xVU7FDIw8mhKRHrFlm4nwmoMA-hvuodkpOCRIgIxGbMRmevtBCiZ55RRKA2qJu63oRMGtTpEliMNWWRMw/w640-h478/%234.jpg" width="640" /></a></div><br /><p></p>Huppéehttp://www.blogger.com/profile/07990547052720215211noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25778794.post-11045670094809233352023-01-05T12:54:00.008+01:002023-02-07T17:56:19.819+01:00#3 ! Bouline n'aime pas marcher<h2 style="text-align: left;">Les aventures de Bouline la poivrote : épisode 3</h2><p> Ben oui, s'il pleut ?</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicJGBkHSoL_WU9gH7AmDzCYKYDFni5Vp7TaVAyBSAjPIS0wbyTrh4qyIIwGlM0Bc6d_MSK3nLhOhHrdWHmBDw2yav9-4im9z8Xs19zdvgljxGxkDLU_UIwqND5wtdO8lRc1aDs2_0PRXRIUSDhleiZoJYjPTffHGeY_jIw74Rg9WL4-sRXUw/s652/%233.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Bouline poivrote fainéante marche effort sport alcoolique" border="0" data-original-height="488" data-original-width="652" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicJGBkHSoL_WU9gH7AmDzCYKYDFni5Vp7TaVAyBSAjPIS0wbyTrh4qyIIwGlM0Bc6d_MSK3nLhOhHrdWHmBDw2yav9-4im9z8Xs19zdvgljxGxkDLU_UIwqND5wtdO8lRc1aDs2_0PRXRIUSDhleiZoJYjPTffHGeY_jIw74Rg9WL4-sRXUw/w640-h480/%233.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><p></p>Huppéehttp://www.blogger.com/profile/07990547052720215211noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25778794.post-22752425567292818952023-01-01T12:04:00.018+01:002023-02-07T17:56:19.821+01:00La crise climatique<h2 style="text-align: left;">Emmanuel Macron découvre les enjeux climatiques</h2><p> <span style="text-align: justify;">Eh oui, on se le demande... </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgI57PEeUd22Nf2_IYSw0UYAstW7R_rqs6CW_pDAoxxNd4VB9eH0Bnb-E_WDJ-ZL2TeKVEJlH49RWNzC5hG0JDkqPwc3M2AXBa1LJ_FtyhV036ZG1vpEmbZXjqHmLA3FB-RLFlRLF_yj9nU6VSyzB1X9LZJNMUQY_UV9wTnr07MN9OIwmF4ew/s2048/macron%20crise.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Macron caricature crise climatique discours janvier 2023 voeux président" border="0" data-original-height="2009" data-original-width="2048" height="628" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgI57PEeUd22Nf2_IYSw0UYAstW7R_rqs6CW_pDAoxxNd4VB9eH0Bnb-E_WDJ-ZL2TeKVEJlH49RWNzC5hG0JDkqPwc3M2AXBa1LJ_FtyhV036ZG1vpEmbZXjqHmLA3FB-RLFlRLF_yj9nU6VSyzB1X9LZJNMUQY_UV9wTnr07MN9OIwmF4ew/w640-h628/macron%20crise.jpg" width="640" /></a></div><br /><p></p>Huppéehttp://www.blogger.com/profile/07990547052720215211noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25778794.post-70106465238015475752022-12-29T12:32:00.008+01:002023-02-07T17:56:19.827+01:00#2 ! Bouline a de l'imagination<p></p><h2 style="text-align: left;">Les aventures de Bouline la poivrote : épisode 2</h2><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">C'est balo.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0__4lnJQCp3BoLDVCl8grJNh-P2qc4F6LXX-x_9vPwtDx_EK1M_GgrGdAyKC6gCesb1GsPwYxdG4FGx_aOs6ZHyguEbCfug0TXZN6nKxBRGdhdKxRD0wH2ERmWxsoAtOvHvj_wGidIdeslZRAMr_5S3IfyWQsyXAWrLr61xN45mnielT3Zg/s2048/%232.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Bouline poivrote mulsulman islamiste raciste facho fachiste front national" border="0" data-original-height="1529" data-original-width="2048" height="478" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0__4lnJQCp3BoLDVCl8grJNh-P2qc4F6LXX-x_9vPwtDx_EK1M_GgrGdAyKC6gCesb1GsPwYxdG4FGx_aOs6ZHyguEbCfug0TXZN6nKxBRGdhdKxRD0wH2ERmWxsoAtOvHvj_wGidIdeslZRAMr_5S3IfyWQsyXAWrLr61xN45mnielT3Zg/w640-h478/%232.jpg" width="640" /></a></div><br /> <p></p>Huppéehttp://www.blogger.com/profile/07990547052720215211noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25778794.post-39309445587135422602022-12-21T11:48:00.015+01:002023-02-07T17:56:19.822+01:00#1 ! Bouline donne tout<h2 style="text-align: left;">Les aventures de Bouline la poivrote : épisode 1</h2><p> Sa plus grosse journée !</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjG_EK47nVrklzW8clTSUJPtSdNMbTc4-M3QAxLrihg5Mgahgn7IwvVcmW_V_qoFj_Nh-DIV8MO3a7DzfK71O87BvWOY-Vjr_AEaU5mm8iMwwrR7PAtAfUm7IenchjKxxwwUEujovh0NxYeMRZ-vqVZKRA9g9XmBqAPymO3lcishIvDrYlBUA/s1952/%231.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Bouline poivrote fainéante retard travail épisode 1" border="0" data-original-height="1433" data-original-width="1952" height="470" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjG_EK47nVrklzW8clTSUJPtSdNMbTc4-M3QAxLrihg5Mgahgn7IwvVcmW_V_qoFj_Nh-DIV8MO3a7DzfK71O87BvWOY-Vjr_AEaU5mm8iMwwrR7PAtAfUm7IenchjKxxwwUEujovh0NxYeMRZ-vqVZKRA9g9XmBqAPymO3lcishIvDrYlBUA/w640-h470/%231.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><p></p>Huppéehttp://www.blogger.com/profile/07990547052720215211noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25778794.post-35506568831279911612022-12-16T12:17:00.011+01:002023-02-07T17:56:19.821+01:00Les aventures de Bouline la poivrote<h2 style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="bouline la poivrote comic strip humour betise humaine" border="0" data-original-height="450" data-original-width="700" height="412" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6PBOJvfm3f6PqIkxzFIyIBWHlxz0rI5JP9qSJsx8Wviu_dZIgzmyRFNvAJjaOfTu2kOA-X-kFlGYqWomJ95i0xPbfno2V5CC307C2rFGizKaePMJHglM2BnAq21AlUVDEqBJjvDkS0smNcfufae5TaJpyEkyWgAtzjOhyIJd00eQ6kkw3gg/w640-h412/bouline-poivrote-comic-strip-kikekwa.jpg" width="640" /></div><br />Les aventures de Bouline la poivrote : chronique de la bêtise humaine</h2><div><p style="text-align: justify;">Dans ma vie, j'ai eu l'occasion de rencontrer des gens un peu bas de plafond, mais là je t'annonce que j'ai fait la connaissance d'une véritable corne d'abondance de la connerie, une ressource infinie de tout ce qui se fait de plus moche et vilain dans le genre humain. Je te présente tout ça en comic strips tout bientôt, fais-toi un petit thé et installe-toi bien. </p><div>Oui, c'est un teaser !</div><div><br /></div><div>~</div></div>Huppéehttp://www.blogger.com/profile/07990547052720215211noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25778794.post-83165293359929346622022-05-01T11:07:00.010+02:002023-02-07T17:56:34.742+01:00La stratégie du choc<h2 style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="stratégie choc naomi klein extrait kikekwa" border="0" data-original-height="450" data-original-width="700" height="412" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_z4nW4xW8DHI87D2ymfvh2Hexry3CEBhLmstezV-RPA539MojTj4Gifs2R2kynKtAs_S7g0TcOyoGNYOLT2zSGpeu7BRvRVt2ETSwJBvladuSFu3uHPDndXuqshjhXueeJUVGaSEUnKoAZxbeyyykbkRUo2dWpBQj7HfbGizbAZqUvkopiQ/w640-h412/strategie-choc-kikekwa.jpg" width="640" /></div><br />Extrait de l'excellent ouvrage de Naomi Klein : La stratégie du choc</h2><p style="text-align: justify;">"Pendant les dix-huit premiers mois, Pinochet suivit fidèlement les prescriptions de l'école de Chicago : il privatisa certaines sociétés d'État (y compris des banques), autorisa de nouvelles formes de finance spéculative, ouvrit toutes grandes les frontières aux importations étrangères en abolissant les barrières qui protégeaient depuis longtemps les fabricants chiliens et réduisit les dépenses gouvernementales de 10% - sauf pour l'armée, qui bénéficia d'une hausse substantielle de ses crédits. Il élimina également le contrôle des prix, mesure radicale dans un pays qui réglementait depuis des décennies le prix des denrées de base comme le pain et l'huile de cuisson.</p><p style="text-align: justify;">Les Chicago Boys avaient donné à Pinochet la ferme assurance que le retrait soudain du gouvernement de ces secteurs, pour peu qu'il se fît d'un seul coup, permettrait aux lois "naturelles" de l'économie de retrouver leur équilibre et que l'inflation - qu'ils apparentaient à une fièvre économique révélant la présence d'organismes malsains au sein du marché - disparaîtrait comme par magie. Ils se trompaient. En 1974, l'inflation atteignit 375%, le niveau le plus élevé au monde. C'était près de deux fois plus que le point culminant observé sous Allende. Le prix des denrées essentielles telles le pain explosa. En même temps, de nombreux Chiliens perdaient leur emploi : le flirt de Pinochet avec le libre-échange avait pour effet d'inonder le pays d'importations bon marché. Incapables de soutenir une telle concurrence, des entreprises locales fermaient leurs portes. Le taux de chômage atteignit des sommets et la faim se fit omniprésente. Dans le premier laboratoire de l'école de Chicago, c'était la débâcle. </p><p style="text-align: justify;">Fidèles au dogme, Sergio de Castro et les autres Boys soutenaient que leur théorie n'était pas en cause. Le problème venait plutôt du fait que leurs prescriptions n'étaient pas appliquées avec assez de rigueur. Si l'économie ne s'était pas redressée et n'avait pas retrouvé son équilibre harmonieux, c'était en raison des "distorsions" qu'y avaient laissées près de cinquante années d'ingérence gouvernementale. Pour que l'expérience donnât les résultats attendus, Pinochet devait éliminer ces distorsions - sabrer davantage dans les dépenses, privatiser encore et accélérer le rythme des réformes. </p><p style="text-align: justify;">À ce stade, de nombreux membres de l'élite commerciale du pays en avaient par-dessus la tête des aventures des Chicago Boys au royaume du capitalisme extrême. Les seuls bénéficiaires des réformes étaient les sociétés étrangères et une petite clique de financiers connus sous le nom de "piranhas", à qui la spéculation rapportait gros. </p><p style="text-align: justify;">[...]</p><p style="text-align: justify;">L'expression "traitement de choc" décrivait à merveille les prescriptions de Friedman. Pinochet avait délibérément plongé son pays dans une profonde récession, sur la foi d'une théorie non éprouvée voulant qu'une contraction subite provoque un redressement de l'économie. Cette logique entretient une parenté frappante avec celle des psychiatres des années 1940 et 1950 qui, convaincus qu'il suffisait de provoquer volontairement des crises d'épilepsie pour redémarrer le cerveau, prescrivaient le recours massif aux électrochocs. </p><p style="text-align: justify;">[...] </p><p style="text-align: justify;">Au cours de la première année d'application de la thérapie de choc prescrite par Friedman, l'économie du Chili régressa de 15% et le taux de chômage - qui n'avait été que de 3% sous Allende - s'éleva à 20%, du jamais vu au Chili, du moins à l'époque. Le pays, en tout cas, se tordait de douleur sous l'effet des traitements. Et contrairement aux prévisions de Friedman, la crise du chômage dura des années et non des mois. [...] En 1982, l'économie chilienne, en dépit de la stricte application de la doctrine de Chicago, s'était effondrée : explosion de la dette nationale, retour de l'hyperinflation et taux de chômage de 30% (dix fois plus élevé que sous Allende). C'est que les piranhas - les maisons financières à la Enron affranchies de toute réglementation par les Chicago Boys - avaient acheté les actifs du pays à crédit et accumulé une dette colossale de quatorze milliards de dollars. </p><p style="text-align: justify;">[...]</p><p style="text-align: justify;">Cette guerre - que de nombreux Chiliens assimilent en toute logique à une offensive menée contre les pauvres et la classe moyenne - fonde la véritable histoire du "miracle économique" chilien. En 1988, une fois l'économie stabilisée et en croissance rapide, 45% des habitants du pays vivaient sous le seuil de pauvreté. La tranche des 10% de Chiliens les plus riches, en revanche, avait vu ses revenus augmenter de 83%. En 2007, le Chili demeurait l'une des sociétés les moins égalitaires du monde - sur 123 pays où les Nations Unies mesurent les inégalités, il se classait au 116e rang. C'est dire qu'il figurait à la huitième place sur la liste des pays où les inégalités sont les plus marquées.</p><p style="text-align: justify;">Si, de l'avis des économistes de l'école de Chicago, un tel rendement fait du Chili un miracle, c'est peut-être parce que le traitement de choc ne visait pas le redressement économique. Peut-être avait-il pour but de faire exactement ce qu'il a accompli - aspirer la richesse vers le haut et, à force de chocs, refouler la classe moyenne dans le néant. </p><p style="text-align: justify;">C'est en tout cas de cette manière qu'Orlando Letelier, ex-ministre de la Défense d'Allende, vit les choses. Après avoir passé un an dans les prisons de Pinochet, Letelier réussit à fuir le Chili grâce à une intense campagne de lobbying international. Observant l'appauvrissement rapide de son pays depuis sa terre d'exil, il écrivit en 1976 qu'"au cours des trois dernières années, on a enlevé des milliards de dollars aux salariés pour les donner aux capitalistes et aux propriétaires fonciers [...] la concentration de la richesse est la règle et non un accident. Ce n'est pas le résultat marginal d'une situation difficile, comme la junte voudrait le faire croire au reste du monde. C'est au contraire la base d'un projet social. Bref, c'est une réussite politique provisoire et non un échec économique."</p><p style="text-align: justify;"><b>Naomi Klein</b>,<b> </b><i>La stratégie du choc</i></p><p style="text-align: justify;"><i>~</i></p>Huppéehttp://www.blogger.com/profile/07990547052720215211noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25778794.post-35364098528844379822021-09-26T15:01:00.005+02:002023-02-07T17:56:05.154+01:00À mon amour<div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="amour liberté solitude kikekwa plage" border="0" data-original-height="450" data-original-width="700" height="412" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_uanz_PtjHKenWlP5RXyvUBnPp8Q6Vt0jgVOLtZ4jOwDXP2ltIPyZ7X5_dseDmEzaMvgdcslNVAOp3RMf4TBKCHTk_hNJp1982mUOLLIWJz4wijZ6HNSJwqjWsDa5K6w6CODMcpOUTsFIGfE2gFTTSJOJuYjCLp3Rb93S62ReFF5oExMWcQ/w640-h412/amour-libert%C3%A9-kikekwa.jpg" width="640" /></div><p>Que jamais personne n'égalera, n'égalera ta beauté et les impensables fleurs, pistils, arcs-en-ciel et plumes chatoyantes que tous les jours ta présence me procure.</p></div><p style="text-align: justify;">
Les murmures de tes yeux, quand ils se perdent dans le grand horizon que tu as posé sur moi, les mirobolantes étincelles perceptibles dans ton sourire et dans la douceur de tes bras m'enlaçant tendrement chaque fois que tu le peux. </p><p style="text-align: justify;">L'infinie délicatesse de tes mots et des petites attentions quotidiennes qui remplissent mon cœur d'une mousse douce et poussent les pousses de frimousse à mes trousses de ma charmante génitrice.
Que toujours le temps grandira et parfera comme la pluie nourrit notre Terre et les chants des sirènes nourrissent nos rêves, comme des pigments sur le tissu soyeux de ton inconscient.</p><p style="text-align: justify;">La glace se dessine et se craquelle pour te deviner et t'accrocher à ses rameaux et ses aspérités fondantes et luisantes, aussi tu lui apparais plus beau que jamais et te complais de ce gel primaire des sens, qui te réchauffe.</p><p style="text-align: justify;">Non je ne suis pas folle, je ne suis pas celle qui marche sans but loin de tout, loin de rien, sur un chemin de traverse accidenté. Je ne suis que l'odeur de tant de gourmandises et mes mots ne me sont inspirés que par le goût sucré de chacun des jours passés à tes côtés.</p>Huppéehttp://www.blogger.com/profile/07990547052720215211noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25778794.post-83341564473394121962021-04-08T10:10:00.008+02:002023-02-07T17:56:34.742+01:00Corporatiste<h2 style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="corporatisme naomi klein stratégie du choc kikekwa" border="0" data-original-height="450" data-original-width="700" height="412" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFQ3Pv0_XPzMhuAgg1Rxjo8QW1MhiS_LC2hgGVRmAC1utIghoByTERjCvBsuPGoI1_3tbBExSug5Hx9P5HWuH26YBqu7dOH8JXaA_PGGDd5qKWJ7iwD0rbTCd3NbEYlaokaBBZ0UyEjWI16Mb_eu924A-2oFpFE0GbTz0-g3PEibZbavdBog/w640-h412/corporatisme-kikekwa.jpg" width="640" /></div><br />Extrait de "La stratégie du choc" de Naomi Klein</h2><p style="text-align: justify;">"Le mot qui convient le mieux pour désigner un système qui gomme les frontières entre le Gouvernement avec un G majuscule et l'Entreprise avec un E majuscule n'est ni "libéral", ni "conservateur", ni "capitaliste". Ce serait plutôt "corporatiste". Il se caractérise au premier chef part d'immenses transferts de ressources publiques vers le secteur privé, démarche qui s'accompagne souvent d'une explosion de l'endettement, d'un accroissement de l'écart entre les riches à outrance et les pauvres sans importance et d'un nationalisme exacerbé qui justifie des dépenses colossales dans le domaine de la sécurité. Pour ceux qui font partie de la bulle d'extrême richesse ainsi créée, il n'y a pas de moyen plus rentable d'organiser la société. Étant donné les désavantages manifestes pour la vaste majorité des citoyens, condamnée à rester en marge, l'état corporatiste doit adopter d'autres tactiques : le resserrement de la surveillance (le gouvernement et les grandes sociétés s'échangent une fois de plus des faveurs et des contrats), le recours massif aux emprisonnements, le rétrécissement des libertés civiles et, souvent (mais pas toujours), la torture."</p><div><b>Naomi Klein</b>, <i>La stratégie du choc</i></div><div><br /></div><div>~</div>Huppéehttp://www.blogger.com/profile/07990547052720215211noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25778794.post-71050898205828912042020-07-10T07:01:00.009+02:002023-02-07T17:56:34.740+01:00Le regret d'être mère<h2 style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="regret d'être mère orna donath livre extrait kikekwa" border="0" data-original-height="450" data-original-width="700" height="411" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIs7heq6pg5erOKe8Rv6gIHSEIZBSVVwNMaLACfyn31ppvIuRLcpFIhlyzdZXck8oiLBwoFdTWtvD_AwzuL4Hhm9WmrmMGy2YIVaTkKRR2fKJUabua5axFjS9g8I3vwkRW2Pg-iPsaU9gGhmSQxByY_S7hfNnerX-HrePgoFuvBxo86WcJSw/w640-h411/regret-mere-orna-donath-kikekwa.jpg" width="640" /></div><div style="text-align: left;"><br /></div>Extrait du livre "Le regret d'être mère" d'Orna Donath</h2><p style="text-align: justify;">"Nous savons aussi que la maternité peut-être oppressive, en soi, étant donné qu'elle réduit la liberté de mouvement des femmes et leur degré d'indépendance. Et nous commençons tout juste à comprendre que les mères sont des êtres humains qui peuvent, consciemment ou non, faire du mal, commettre des actes de violence et parfois même tuer. Nous n'en espérons pas moins que ces expériences de femmes de chair et de sang ne viendront pas détruire notre image mythique de la mère, ce qui explique pourquoi nous avons toujours autant de mal à reconnaître que la maternité - comme bien d'autres domaines dans la vie dans lesquels on a pu s'engager et que l'on vit mal au point de souhaiter revenir en arrière et faire les choses autrement - peut aussi être une expérience que l'on regrette. Les femmes peuvent rencontrer des difficultés mais elles ne sont pas autorisées à ressentir et à penser que la maternité n'était pas une expérience heureuse.</p><p style="text-align: justify;">[...]</p><p style="text-align: justify;">Devenir mère donnera un sens à son existence. C'est lorsqu'elle deviendra mère qu'elle pourra se dire femme et le proclamer au monde entier, dans tous les sens du terme - en étant une figure morale qui s'acquitte de sa dette à l'égard de la nature et en créant la vie, mais aussi en la protégeant et en prenant soin d'elle. Elle pourra ainsi se relier à la séquence des générations, à sa mère et à ses aïeules, faire partie "DES femmes" qui ont enfanté depuis des temps immémoriaux - incarnant ainsi physiquement leur loyauté envers les traditions qui la précèdent, qu'elle peut désormais transmettre aux générations à venir. La maternité leur apportera ainsi un sentiment d'appartenance, mais aussi des responsabilités à assumer - un privilège que la culture leur refusait -, dans la mesure où elle aura autorité sur les enfants et n'aura plus à les soumettre à l'autorité du monde. La maternité sera un moyen à la fois concret et symbolique d'accéder à une féminité mature, en quittant "la maison de son père" et en construisant sa propre famille, en reproduisant une expérience positive et en réparant les erreurs du passé. Elle pourra ainsi explorer des pans oubliés de son enfance et les revivre et les remanier à sa guise. La maternité lui permettra de créer une alliance intime avec un partenaire à travers les enfants qu'ils ont ensemble, tout en la mettant au défi de se distinguer en réussissant. Elle aura quelque chose à quoi se consacrer, pour endurer la souffrance, satisfaire des besoins et faire preuve d'une bienveillance altruiste sans rien attendre en retour. Elle ne sera plus jamais seule et aspirera au plaisir, à la fierté, à la satisfaction et à l'amour inconditionnel ; elle aura un espace dans lequel elle pourra évoluer. En formant une nouvelle famille, elle pourra laisser derrière elle son passé marqué par l'abandon, la pauvreté, le racisme, les moqueries, la solitude et la violence. Elle pourra tourner la page et laisser son ancienne réalité derrière une porte close. Elle pourra imaginer une infinité de possibilités qui s'offrent à elle parce qu'elle sera devenue mère, comme le respect dû aux anciens auquel elle aura droit, la continuité, la perspective d'un avenir meilleur, en tout cas un moyen d'échapper à un présent qui est peut-être dénué d'objectif.</p><p style="text-align: justify;">Telles sont les promesses sociales qui sont faites en permanence aux femmes dès qu'elles deviennent de jeunes femmes.</p><p style="text-align: justify;">[...]</p><p style="text-align: justify;">Le présupposé social selon lequel toute femme doit avoir des enfants repose en partie sur une étroite corrélation établie entre les femmes et le corps humain : si les femmes sont associées à la nature, c'est parce que leur corps est fertile et leur permet de porter des enfants, de les mettre au monde et de les allaiter, ce qui permet d'affirmer qu'il est de nature animale. Le corps des femmes est par conséquent jugé en fonction de son aptitude à enfanter qui serait l'essence même de leur vie et la justification de leur existence. [...] Cette vision des femmes les enferme dans le naturalisme qui pose comme prémisse que le POTENTIEL reproductif de l'anatomie des femmes LES CONTRAINT à devenir mères, qu'elles doivent obéir passivement à un ordre fataliste qui ne leur laisse pas d'autre choix. [...] La société [utilise] le "langage de la nature" pour les convaincre de concevoir et d'enfanter, souvent à la limite de la tyrannie biologique."</p><p style="text-align: justify;"><b>Orna Donath</b>, <i>Le regret d'être mère</i></p><p style="text-align: justify;"><i>~</i></p>Huppéehttp://www.blogger.com/profile/07990547052720215211noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25778794.post-76138253172223154492020-04-01T16:50:00.003+02:002023-02-07T17:56:34.741+01:00 Petite goutte fraîche<h2 style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="petite goutte fraiche oiseau de paradis poeme kikekwa" border="0" data-original-height="450" data-original-width="700" height="412" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzDTP0AFvNjQOxuHkxj4qAp0kBJyTYBGmaU7vX0Joc2TlN_7Ty9e8AKTwHfKuwkTTeA1XSuHzz1R5VV5O9BKpLB89dyvpIZHKqI1Q-zdbE7R9rcUO6LZDzhoz0emc_3_3YFTnRGD18DqJCpOk2j4YCAqwOEexFhwcuXVEH-kN4Y48jIvuIjQ/w640-h412/petite-goutte-fraiche-kikekwa.jpg" width="640" /></div><br />Petite goutte fraîche</h2><p>Une goutte se pose à l'ombre de mon âme,<br />Les feuilles cessent de tomber et la rivière se calme.<br />Le vent stoppe ses râles et se met à chanter,<br />Le soleil lui sourit dans un ciel complice. </p><p>Eh, bonjour mes amis, que me vaut cette farce,<br />Cette imprudence qui me fait frôler la grâce ?<br />N'avez-vous pas peur de n'être point reconnus<br />À la juste valeur de votre coup de maître ?</p><p>Vous avez observé, vous avez tout compris<br />Mais je vous connais bien, vous sais enclins aussi<br />À me faire entrevoir dans mon propre reflet<br />Le monde tel que rêvé dans mes absences folles.</p><p>Que la pluie tombe ou pas, où que le vent me porte,<br />Je vous sais toujours là, à rire de la sorte<br />Et à tendre la main, parfois discrètement,<br />À mes yeux endormis ou las de devinettes.</p><p>J'ai senti votre élan, trébuché sur vos pierres,<br />J'ai continué pourtant, guidée par la lumière.<br />La mélodie des anges amorce son grand œuvre<br />Et voilà que les fleurs des cerisiers s'éveillent. </p><p>Elles ont fleuri jadis dans les jardins cachés,<br />Dévoilant leur parfum capiteux et sucré<br />Aux papilles des dames qui ne demandaient rien,<br />Qui se promenaient là en souriant au soir. </p><p>Petite goutte fraîche, je pense à toi souvent,<br />Tu me donnes l'ivresse indécente des amants,<br />Tu murmures à présent que le temps est venu<br />De cueillir la fortune et de la faire mienne.</p><p>C'est l'amour qui renaît, c'est le nectar des dieux,<br />Quand il arrive en somme à nous atteindre un peu,<br />Il efface les traces de la pluie tombée,<br />Révélant l'or à ceux qui le croyaient perdu.</p>Huppéehttp://www.blogger.com/profile/07990547052720215211noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25778794.post-64629763951616767632017-05-12T14:04:00.007+02:002023-02-07T17:56:19.826+01:00Plan de carrière<p></p><h2 style="clear: both; text-align: left;">J'ai trouvé comment devenir riche sans travailler</h2><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLfQ51cB1KGp4jCxFU2zzpysFqdSXmARoCA25S1tlda5qI13eNCqpR75BkzW4DkciLm6lm3U2ceTY3xYR9IXhu11MVNVCU1d2O220tkogqeYNquti46-3PkD1uqgdATRToHBr5m020RtzyZ13MZWwb9-p74D4sVOP0BXWQxWsOrOm9QeyHCw/s1000/serie1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="654" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLfQ51cB1KGp4jCxFU2zzpysFqdSXmARoCA25S1tlda5qI13eNCqpR75BkzW4DkciLm6lm3U2ceTY3xYR9IXhu11MVNVCU1d2O220tkogqeYNquti46-3PkD1uqgdATRToHBr5m020RtzyZ13MZWwb9-p74D4sVOP0BXWQxWsOrOm9QeyHCw/w418-h640/serie1.jpg" width="418" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMxP8hDNKobJ2Vmshg1vswd7V_BYuf_wS1Ep3n3pprRzx_T-TydvyjpaRTcviuRfVJS5gxYeqNUtGWvx83GZhcT2GLbv3R1coiXBEY9c6v8Bekl1PuE21Pf_W-iDVcXoyHAwDQGqsvb0qkJ0JN_AOLMq6O6uk9QnrlZlzC8nTiZ3L0Tf7D1A/s1000/serie2.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="758" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMxP8hDNKobJ2Vmshg1vswd7V_BYuf_wS1Ep3n3pprRzx_T-TydvyjpaRTcviuRfVJS5gxYeqNUtGWvx83GZhcT2GLbv3R1coiXBEY9c6v8Bekl1PuE21Pf_W-iDVcXoyHAwDQGqsvb0qkJ0JN_AOLMq6O6uk9QnrlZlzC8nTiZ3L0Tf7D1A/w486-h640/serie2.jpg" width="486" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlMx2N2ypQrVLxqkZmX-2ANvjgFOBCJ1-mTsn-_isg5b7O-kGHCPtmjQ8BBlQp0f496SJwvAGV1WQNA0yYRPasjF19b4uW3M3kHOrdlWWRW6GHhMKFdrMoEuIjHwHZtqVmdufE0hzauFWSpeKw7k7nkcvojqobQVRYXv6K5_mGP_iLmp1qxQ/s1000/serie3.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="702" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlMx2N2ypQrVLxqkZmX-2ANvjgFOBCJ1-mTsn-_isg5b7O-kGHCPtmjQ8BBlQp0f496SJwvAGV1WQNA0yYRPasjF19b4uW3M3kHOrdlWWRW6GHhMKFdrMoEuIjHwHZtqVmdufE0hzauFWSpeKw7k7nkcvojqobQVRYXv6K5_mGP_iLmp1qxQ/w450-h640/serie3.jpg" width="450" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHNITOMh_EKw2LgH8uTs2iPyi-I-96jVNQj6iUtxQt1K0OsQiqC2KbXW1y8ndePwdOf6Ua4uI3SlPTL3oDa2GuLDxpfKpcyOp5XlTxdvA3ku6sDwuJ90E6g2EmBy9UpGqunZ3SMYeRvacxyssT0SNXqhZbvv8-X-K_X_LHLM4BJ1Yut62fnQ/s1000/serie4.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="712" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHNITOMh_EKw2LgH8uTs2iPyi-I-96jVNQj6iUtxQt1K0OsQiqC2KbXW1y8ndePwdOf6Ua4uI3SlPTL3oDa2GuLDxpfKpcyOp5XlTxdvA3ku6sDwuJ90E6g2EmBy9UpGqunZ3SMYeRvacxyssT0SNXqhZbvv8-X-K_X_LHLM4BJ1Yut62fnQ/w456-h640/serie4.jpg" width="456" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1hXz0SFb57H1c7uAq98wYFj1scMjR8J-NHgp1gSej1RKTRSBAXyboI44ekE5wOe2ienWEfJ1ownCTcOtuijYraFgwv44xMDxveunNFPdZW08u4r7zOv7b7cudpvTpkSMkzErMaai7gDJpXQ45JcZfZLsElmANo_cukX5Oiv8ZLRxM_fShLg/s1000/serie5.jpg" style="margin-left: 1em; 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text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNmn_82wVdrhEGbBKn5pQuKTX53GrGtk58qkh7R46Yn55ws3RNTbdLIiEjE9Y9Dkm6MhzihfV0xDWA-pIyD8eiWy6TevyWQ33JUWBXVo87nHfIvZ7ql_CdMpCpkOllXxuiJO9bB8oq1WXQeQKUzPZApp09cGRnastFyo-UwWXskrvZGsSApg/s1000/serie7.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="670" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNmn_82wVdrhEGbBKn5pQuKTX53GrGtk58qkh7R46Yn55ws3RNTbdLIiEjE9Y9Dkm6MhzihfV0xDWA-pIyD8eiWy6TevyWQ33JUWBXVo87nHfIvZ7ql_CdMpCpkOllXxuiJO9bB8oq1WXQeQKUzPZApp09cGRnastFyo-UwWXskrvZGsSApg/w428-h640/serie7.jpg" width="428" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyi8NBWkf2gvt8hGfcpsFTSR500UBADAqaTM7_L10YCbG_kc9JZjSudTfcKQBTdoXf0_yinxufJI_CFDKfR0HTcN60pU-UOhyqX7uzBMSNWIAB8Ieo5p6t2gDnjn0d7YmMibcdQgt_DGQGZV69JRc1HHEvnRIrMcPaHpEyHpVxKVolDYag8w/s1000/serie8.jpg" style="margin-left: 1em; 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