Un titre fou

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titre livres kikekwa

Salut l'ami !

La pêche ?! Ce soir, je suis en compagnie. Du coup, on te fait un p'tit coucou :)

Eh ben alors, qu'est-ce qu'on écrit ? On écoute AC/DC avec un lapin. Mon lapin, tu le connais maintenant (souviens toi, le conspirateur). Aujourd'hui, mon pain de seigle (trad. mon amie > ma mie > mon pain > variété de pain > pain de seigle) a fait du train. Elle veut parler de trains, donc (c'est un vrai boute-en-train) ! 

Elle voyageait fièrement dans un Corail dont elle sentait toutes les vibrations. Ne vois pas là une quelconque allusion à quelque chose que tu as déjà oublié ou que tu n'as même jamais connu. Elle n'a pas pris le TGV. Grande revendication à la Marie-Georges Buffet qu'elle brandit comme une faucille de lance (va comprendre...). Elle était dans un compartiment avec à ses côtés, au lieu des commerciaux informatisés habituels, de braves prolétaires, naturels, sincères, et non-vendredichés.

À ses côtés :

- une vielle dame, accompagnée d'un chien blanc prénommé Aston (probablement une sorte de Westie arrangé - le chien, pas la vieille dame), et son petit-fils. Ils parlaient tout bas. 

- plus loin là bas, une demoiselle à qui elle n'a pas parlé mais qui probablement, était là. 

- face à elle, un monsieur très étrange, la trentaine, non-affublé d'un ordinateur portable, mais en revanche son bras avait un prolongement étrange, une sorte de téléphone Blue Tooth. Le plus singulier était la serviabilité de cet homme, mêlée à sa distance ; il aidait les passagers à se libérer de leurs lourds bagages, mais poursuivait de la même manière son écoute frénétique de ce qui était peut-être tous comptes faits, un I-Pod. 

- mon pain de seigle était, elle, à la "place mutilés" (pour toi, innocent qui ne prends que le TGV, indigne voyageur, tu ne sais donc pas ce qu'est la "place mutilés" : figure-toi qu'elle est traditionnellement réservée aux mutilés. Je précise toutefois que le pain de seigle dont il est question dans cet article n'est pas tranché). 

La particularité de ce train (le Corail, suis un peu), contrairement au TGV, est qu'on peut monter dedans sans réservation. Le train était donc bondé de gens assis pour certains, debout pour d'autres, moins chanceux. Le compartiment de huit places, comportant deux "places mutilés" s'est soudain vu pris d'assaut par une femme et sa fille de 12 ans (fort aimables et discrètes, mais quelque peu désaxée, pour la mère : "Vas-y, faut qu'tu lises l'Odyssée ! Lis ton livre !" La fille qui pendant ce temps caressait Aston en regardant sa mère, déconfite).

Tout ça pour dire qu'elle se rendait en Bretagne, et que son voyage était trépidant : d'aucuns venaient de Narbonne, d'autres d'Aix en Provence, et elle connaissait les destinations de tous les passagers et le prix du billet pour le chien. Formidable non ?!

NB : cet article n'a été écrit sous l'emprise d'aucune substance suspecte.

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